George Kanda habite depuis 20 ans dans cette concession de Kibera. Aujourd’hui il est seul, ses trois voisins ont fui.
« Ils ont peur que les violences de 2017 se répètent, explique-t-il. Mon voisin de droite est même parti après avoir presque vidé sa maison. En 2007, l’enfer avait été libéré. C’était chacun pour soi. Des gens qui avaient vécu ensemble se tapaient l’un sur l’autre parce qu’ils n’étaient pas de la même ethnie. Donc selon le résultat, c’est possible que ça se passe mal. En plus les candidats ont juste passé leur temps à s’accuser. »
Le contexte est tellement incertain que chacun émet un avis différent. Raphaël Nyambaka travaille dans la construction. Il est plus optimiste. Pour lui, 2017 ne sera pas 2007. « Je pense qu’il n’y aura pas de violences parce que certains ont peur de la CPI, avance-t-il. J’ai confiance en notre système électoral. Il s’est beaucoup amélioré. La commission électorale est plus indépendante et le contexte a beaucoup changé. »
Sur son deux-roues, chasuble jaune sur le dos, Otieno Abonga est un boda boda – un moto-taxi. Pour lui, peu importe le résultat : « Moi tout ce que je veux c’est une belle vie, un avenir prometteur, où la vie sera moins chère, parce que la vie est très difficile ici. En 2007, après les résultats plus de 1 000 personnes sont mortes. Je ne veux pas que ça se reproduise. »
Kibera sera sous haute surveillance. Début juillet, les autorités ont placé le bidonville sur la liste des zones à haut risque où la sécurité sera renforcée.
« Ils ont peur que les violences de 2017 se répètent, explique-t-il. Mon voisin de droite est même parti après avoir presque vidé sa maison. En 2007, l’enfer avait été libéré. C’était chacun pour soi. Des gens qui avaient vécu ensemble se tapaient l’un sur l’autre parce qu’ils n’étaient pas de la même ethnie. Donc selon le résultat, c’est possible que ça se passe mal. En plus les candidats ont juste passé leur temps à s’accuser. »
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