« Arrêtez-vous. Réfléchissez. Vérifiez. » Ce sont les trois mots-clés de cette campagne. Dans des vidéos, sur Internet, lors de colloques, l’ambassade cherche à faire prendre conscience du danger des « fake news » et donner des outils pour ne pas les propager.
« Les fake news minent la confiance des gens en les médias, estime Kristin Kneedler, coordinatrice du réseau YALI. Les identifier et stopper leur prolifération est crucial pour assurer leur crédibilité. Nous devons tous pouvoir faire confiance en nos médias. »
Pour Carole Kimutai, du groupe de presse Standart, le phénomène est clairement en hausse au Kenya. « Les Kényans considèrent leur téléphone comme leur meilleur ami. Nous sommes aussi une société très politisée, avec les grandes tribus contre les petites, ceux qui possèdent contre ceux qui n’ont rien, ce sont des questions très émotionnelles pour nous, comme le football. Et des gens profitent de ça. Ce phénomène nous donne mal au crâne et nous a contraints à adapter nos méthodes de travail. »
La dernière intox en vogue ? La rumeur de la mort de l’ancien président Arap Moï alors qu’il était hospitalisé en Israël pour un problème de genou.
Josiah Olo a 25 ans. Il participe à la campagne et reconnaît avoir propagé des fake news. « Je postais ou partageais n’importe quoi sur WhatsApp ou les réseaux sociaux. Les gens sont trop feignants pour vérifier, ou ils veulent devenir célèbres en diffusant des informations que les autres n’ont pas. Mais aujourd’hui je fais très attention. Je pense que la campagne va m’apprendre beaucoup de choses et je pourrai ensuite dire à mes amis d’être vigilants. »
À partir du 2 avril et durant deux mois, la campagne sera étendue à toute l’Afrique auprès d’un demi-million de personnes membres du réseau YALI.
« Les fake news minent la confiance des gens en les médias, estime Kristin Kneedler, coordinatrice du réseau YALI. Les identifier et stopper leur prolifération est crucial pour assurer leur crédibilité. Nous devons tous pouvoir faire confiance en nos médias. »
Pour Carole Kimutai, du groupe de presse Standart, le phénomène est clairement en hausse au Kenya. « Les Kényans considèrent leur téléphone comme leur meilleur ami. Nous sommes aussi une société très politisée, avec les grandes tribus contre les petites, ceux qui possèdent contre ceux qui n’ont rien, ce sont des questions très émotionnelles pour nous, comme le football. Et des gens profitent de ça. Ce phénomène nous donne mal au crâne et nous a contraints à adapter nos méthodes de travail. »
La dernière intox en vogue ? La rumeur de la mort de l’ancien président Arap Moï alors qu’il était hospitalisé en Israël pour un problème de genou.
Josiah Olo a 25 ans. Il participe à la campagne et reconnaît avoir propagé des fake news. « Je postais ou partageais n’importe quoi sur WhatsApp ou les réseaux sociaux. Les gens sont trop feignants pour vérifier, ou ils veulent devenir célèbres en diffusant des informations que les autres n’ont pas. Mais aujourd’hui je fais très attention. Je pense que la campagne va m’apprendre beaucoup de choses et je pourrai ensuite dire à mes amis d’être vigilants. »
À partir du 2 avril et durant deux mois, la campagne sera étendue à toute l’Afrique auprès d’un demi-million de personnes membres du réseau YALI.
Autres articles
-
Royaume-Uni : tollé après l’adoption de la loi sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
-
Djibouti : au moins 38 morts dans un naufrage
-
Guinée: l’opposition s’organise autour de l’Union sacrée pour faire pression sur la transition
-
Soudan du Sud: une dizaine de pays dénoncent les taxes sur les opérations humanitaires
-
Mali : plus de 110 civils enlevés par des "djihadistes" présumés