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L'Afrique au G20 : Les leaders appellent à une voix collective et coordonnée pour façonner la gouvernance mondiale



Une conférence internationale de haut niveau s’est tenue jeudi à Dakar sur le thème « Donner la voix à l’Afrique au sein du G20 ». L’événement, organisé par AfriCatalyst, l’Institut sud-africain des affaires internationales (SAIIA), l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a réuni ministres, décideurs politiques et économistes africains. Les échanges ont porté sur les stratégies à adopter pour renforcer l’influence du continent dans les instances mondiales de gouvernance, en particulier après l’adhésion permanente de l’Union africaine (UA) au G20.
 
L’objectif central de la rencontre était de consolider le rôle de l’Afrique dans le G20 à la suite de la présidence sud-africaine, et de s’assurer que cette présence se traduise par une participation effective aux décisions mondiales. Les discussions ont souligné la nécessité d’une coordination plus forte et d’une continuité dans la défense des priorités africaines.
 
Daouda Sembène, Directeur général d’AfriCatalyst, a rappelé que « l’objectif est vraiment de s’assurer que les parties prenantes… sont informées sur la présence sud-africaine, pour qu’elles comprennent ce que l’Afrique du Sud est en train de faire, mais aussi comment les pays africains, représentés par l’Union africaine au sein du G20, peuvent vraiment s’assurer que leurs priorités sont prises en compte ».
 
Pour Catherine Phuog, représentante résidente adjointe du PNUD au Sénégal, cette conférence marque une étape mais non une fin. « Cette conversation ne s’arrête pas ici », a-t-elle déclaré, appelant les gouvernements africains à « continuer à travailler ensemble, à se coordonner et à faire un plaidoyer commun sur les problématiques rencontrées en Afrique ». Elle a par ailleurs insisté sur l’importance de maintenir ce dialogue dans d’autres cadres, notamment à la prochaine COP30, évoquant les défis cruciaux liés à la dette et au financement du développement. « La dette, nous le savons, coûte cher, et elle coûte particulièrement cher pour les pays africains… comment est-ce qu’on peut trouver des solutions pour essayer de résoudre cette question qui est vraiment un frein au développement », a-t-elle souligné.
 
Les participants ont analysé les résultats de la présidence sud-africaine du G20 afin d’en tirer des leçons pour renforcer l’engagement futur du continent, notamment dans les domaines de la transition énergétique juste et du financement durable.
 
Elizabeth Sidiropoulos, Directrice générale du SAIIA, a rappelé le rôle de la Troïka — composée de la présidence sortante, actuelle et entrante du G20 — dans la continuité des travaux. « L’Afrique du Sud fera donc toujours partie de la Troïka. Nous espérons qu’une utilisation appropriée et efficace de ce système permettra à certains de ces dialogues, conversations et priorités de se poursuivre », a-t-elle expliqué.
 



Vendredi 31 Octobre 2025 - 17:37


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