Samedi, lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, Alejandro Sabella avait estimé que, pour ramener une troisième Coupe du monde à la maison, l'Argentine aurait besoin de réaliser "le match parfait". Dimanche soir, le sélectionneur de l'Albiceleste a jugé que son équipe avait signé une prestation "presque parfaite". La nuance peut sembler faible, mais c'est elle qui sépare aujourd'hui l'immense joie allemande de la si grande frustration argentine. Que contient ce "presque"? Un seul mot, martelé à de multiples reprises par Sabella à l'heure d'analyser cette défaite : "efficacité".
L'Argentine va avoir quatre longues années devant elle pour ressasser ces occasions perdues qui ne se rattraperont plus. Et même un peu plus à en croire Mascherano. "La douleur, elle sera là à vie", dit le chef de meute de la maison bleue et blanche. Si l'Espagne et l'Allemagne ont prouvé quelque chose, c'est que les grandes équipes avaient besoin de temps pour arriver au sommet. L'Argentine, absente depuis 24 ans du dernier carré, repartait peut-être d'un peu trop loin pour rafler la mise directement au Brésil. Pourtant, elle n'est vraiment pas passée loin. "J'ai vraiment le sentiment que nous avons fait exactement le match qu'il fallait pour battre l'Allemagne, déplore encore Mascherano. Il n'a manqué qu'un peu de réalisme pour que la joie soit dans notre camp." Oui, le coup était presque parfait. Presque seulement.
- Vidéo : Higuain a marqué... en position de hors-jeu
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Messi "en colère" après le scenario du match
C'est d'autant plus frustrant pour l'Argentine qu'elle s'est probablement procuré davantage d'occasions nettes que son adversaire et bourreau au Maracana. "Ils ont eu plus de possession et de domination territoriale, mais les occasions les plus franches ont été pour nous", juge ainsi Alejandro Sabella. Lionel Messi, Javier Mascherano ou encore Sergio Aguero ont tenu exactement les mêmes propos. Gonzalo Higuain en première période, Lionel Messi en seconde et Rodrigo Palacio lors de la prolongation se sont présentés à tour de rôle devant Manuel Neuer. Mais ils ont tous perdu leur duel, sans jamais trouver le cadre.- Mascherano : "Je suis très fier"
- Sabella : "Nous avons un goût amer mais je suis si fier de mon équipe"
Lionel Messi face à Manuel Neuer lors de la finale Allemagne - Argentine du Mondial 2014. - AFP
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