Le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye, dans le cadre de sa vision inscrite dans le référentiel 2050, a engagé un projet ambitieux pour l’industrialisation et la transformation de l’agriculture. L’artisanat doit jouer un rôle central dans cette dynamique, en s’adaptant aux exigences modernes et en devenant un moteur essentiel du développement national.
Dans ce cadre, bien que les pôles territoriaux aient été établis pour structurer le développement local, il est crucial que l’artisanat soit pleinement intégré dans ces pôles. Il s’agit désormais d’accompagner davantage le secteur à travers :
• La modernisation des équipements, en mettant en place un système de subventions permettant aux artisans d’acquérir des outils modernes pour améliorer la qualité et la finition de leurs produits.
• L’accès à des financements à des taux bonifiés, afin d’encourager l’innovation, la montée en gamme et la compétitivité des artisans.
• Le renforcement des capacités, pour transformer les artisans d’aujourd’hui en industriels de demain, capables de répondre aux exigences du marché et de s’intégrer aux chaînes de valeur nationales et internationales.
Le temps presse : si nous voulons que l’artisanat joue pleinement son rôle dans l’industrialisation du pays, les réformes doivent être mises en œuvre sans délai.
Le ministre de l’Artisanat doit impérativement matérialiser cette vision du gouvernement inscrite dans le référentiel 2050. Il doit s’engager à traduire en actes les ambitions du gouvernement, pour que l’artisanat devienne un pilier de la souveraineté nationale. Ainsi, l’artisanat doit progressivement évoluer pour devenir la grande industrie de demain, porteuse d’une souveraineté réelle et durable.
Un artisanat moderne aujourd’hui, c’est une industrie forte demain !
Ngouda Ngom ancien membre de l’association des Artisans sénégalais (ADAS) membre du bureau et President de la commission étude et recherche
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