Le risque d’importantes famines dans quatre pays – le nord-est du Nigeria, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen – augmente rapidement en raison de la sécheresse et des conflits en cours, a estimé, mardi 11 avril, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
« Nous relevons notre niveau d’alerte aujourd’hui, en disant que le risque augmente d’assister à des famines faisant de nombreux morts parmi les populations de la Corne de l’Afrique, du Yémen et du Nigeria, a déclaré le porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d’un point de presse à Genève. Nous assistons d’ores et déjà à une augmentation des déplacements [de population]».
La situation actuelle est le résultat d’une multitude de facteurs : sécheresses, manque de fonds et conflits, qui provoquent des déplacements massifs, a expliqué M. Edwards, déplorant que cette crise humanitaire semble devenir « inévitable » alors qu’elle « aurait pu être évitée».
Seulement 21 % des fonds nécessaires récoltés par l’ONU.
La Somalie, le Soudan du Sud, le Nigeria et le Yémen sont touchés par une grave sécheresse, et sont également en proie à des violences ou conflits armés. Les Nations unies réclament à la communauté internationale 4,4 milliards de dollars pour faire face à la famine qui menace ces pays.
L’ONU n’a reçu pour l’instant que 21 % de ces fonds, soit 984 millions de dollars, a indiqué un porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires, Jens Laerke.
Au Soudan du Sud, quelque 100 000 personnes sont déjà confrontées à la famine, et environ un million d’autres sont désormais au bord d’y être, selon le HCR.
« Nous relevons notre niveau d’alerte aujourd’hui, en disant que le risque augmente d’assister à des famines faisant de nombreux morts parmi les populations de la Corne de l’Afrique, du Yémen et du Nigeria, a déclaré le porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d’un point de presse à Genève. Nous assistons d’ores et déjà à une augmentation des déplacements [de population]».
La situation actuelle est le résultat d’une multitude de facteurs : sécheresses, manque de fonds et conflits, qui provoquent des déplacements massifs, a expliqué M. Edwards, déplorant que cette crise humanitaire semble devenir « inévitable » alors qu’elle « aurait pu être évitée».
Seulement 21 % des fonds nécessaires récoltés par l’ONU.
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