
En début de semaine dernière, le Premier ministre ukrainien annonçait que son pays s’orientait malgré tout vers la signature de l’accord d’association avec l’Union européenne. Jeudi, Catherine Ashton, chargée des relations extérieures de l’UE, revenait de Kiev porteuse du même message.
Mais les effets d’annonce qui ne sont assortis d’aucun engagement concret, et qui se trouvent en totale contradiction avec les déclarations et actions du président Viktor Ianoukovitch, ont fini par lasser les Européens. Ceux-ci ne veulent plus laisser le régime ukrainien jouer la montre dans l’espoir, évidemment illusoire, de faire monter les enchères entre l’UE et la Russie.
La Commission européenne avait abattu sa dernière carte, l’offre d’une garantie partielle de sa part à un crédit accordé par le FMI à Kiev, lourdement endettée. Sans succès. C’est donc logiquement que le Commissaire européen à l’Élargissement, le Tchèque Stefan Füle, a fait savoir qu’il suspendait les négociations avec les dirigeants ukrainiens. Cette décision devrait cependant enhardir l’opposition ukrainienne tout en introduisant, peut-être, un élément de discorde au sein même de l’équipe dirigeante du pays.
Source : Rfi.fr
-
Iran : Une pétition réclame le retrait du traité de non-prolifération nucléaire après les attaques américaines
-
Les attaques américaines "n'arrêteront pas" les activités nucléaires de Téhéran, affirme l'agence atomique iranienne
-
Trump menace l'Iran de nouvelles frappes si Téhéran ne fait pas la paix "rapidement"
-
Les Etats-Unis ont mené des attaques sur les trois principaux sites nucléaires iraniens, selon Donald Trump
-
Crash d'Air India: l'enquête piétine, trois hauts cadres licenciés