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L'ancien secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros-Ghali est mort

L'ancien secrétaire général des Nations unies, en poste de 1992 à 1996, Boutros Boutros-Ghali est décédé à l'âge de 93 ans, a annoncé mardi la présidence du Conseil de sécurité.



L'ancien secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros-Ghali est mort
Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général des Nations unies et ex-ministre des Affaires étrangères égyptien, est mort à l'âge de 93 ans, mardi 16 février, a annoncé la présidence du Conseil de sécurité.
 
À la fois diplomate, juriste et universitaire, il fut le sixième secrétaire général des Nations unies de 1992 à 1996 et premier Africain à accéder à un tel poste. Un mandat durant lequel il a dû faire face au génocide du Rwanda, les guerres en ex-Yougoslavie et la descente aux enfers de la Somalie.
 
Francophone et francophile
 
Après la mort en Somalie de 18 soldats américains fin 1993 et les reculades des Nations unies dans les dossiers de l'ex-Yougoslavie et du Rwanda, il avait été pris comme bouc-émissaire, en particulier par les États-Unis qui avaient mis un veto à sa réélection.
 
Après son passage aux Nations unies, ce brillant intellectuel, francophone et francophile, avait été le premier secrétaire général de la Francophonie, de 1997 à 2002.
 
Sur les traces de son grand-père
 
Boutros Boutros-Ghali avait été nommé ministre d'État aux Affaires étrangères en octobre 1977. Durant ses 14 ans en poste, il a notamment joué un rôle clef dans la conclusion des accords de paix égypto-israéliens de Camp David en 1978, puis du traité de paix en 1979.
 
Membre du Parti national démocrate (PND), au pouvoir en Égypte jusqu’à la chute de Hosni Moubarak en février 2011, Boutros Boutros-Ghali avait été élu député en 1987. Détenteur d’un doctorat en droit international de l'Université de Paris, ce natif du Caire est rapidement entré en politique, suivant les traces de son grand-père, patriache d’une famille issue de l'aristocratie copte, assassiné en 1910 alors qu’il était Premier ministre.
 
Personnage raffiné et amoureux de la culture française, réputé pour la finesse de son analyse des questions géopolitiques et son sens de l’humour, il assiste en tant que témoin à la révolution égyptienne, qui emporte le régime Moubarak et l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans.
 
Qualifiant de "fondamentaliste" le président Mohamed Morsi , issu de la confrérie islamiste et renversé un an après son élection par l’armée en 2013, il apporte son soutien président Abdel Fattah al-Sissi, qui selon lui "a sauvé l’Égypte".
 
Avec AFP


Mardi 16 Février 2016 - 15:48


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