Cibitoke, au nord-ouest du Burundi.
Au moins neuf assaillants ont été tués au cours de ces trois jours d’affrontements et de nombreuses armes saisies, a annoncé, jeudi 25 octobre, Anselme Nsabimana, le gouverneur de la province de Cibitoke (nord-ouest du Burundi). Ce dernier a également assuré qu’aucun civil ou soldat n’a été tué ou blessé pendant les combats.
Mais, depuis hier, un mouvement rebelle jusqu’ici inconnu a revendiqué ces attaques par la voix d'Israël Ntwari qui s’est présenté comme son vice-président chargé des questions de défense. « Le FPM-Abatabazi, le Front du peuple Murundi, "le Sauveur", a déclenché lundi dernier une attaque armée qui ne prendra fin qu’avec la chute de Pierre Nkurunziza [le président burundais] », a déclaré le chef rebelle. Il a également contesté le bilan officiel, faisant de son côté, état de neuf morts et dix-sept blessés parmi les forces de l’ordre et de pertes minimes dans ses propres rangs.
« Nous irons jusqu’au bout », a martelé le colonel rebelle Ntwari. Ce qui apparemment n’a pas ému outre mesure le porte-parole de l’armée burundaise qui affirme que ce groupe va connaître le même sort que de nombreux autres l'ayant précédé.
Source: RFI
Autres articles
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale
-
Mauritanie: Nouakchott dénonce à nouveau les tensions à la frontière malienne
-
Côte d'Ivoire: découverte du plus grand gisement d'or du pays
-
Burkina Faso: manifestations devant l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou