Le Professeur d’économie, Moustapha Kassé n’approuve pas la démarche de l’Etat consistant à réduire les prix de certains produits de consommation de première nécessité. Mesure qui a pris effet depuis le vendredi 4 février 2011.
Selon M. Kassé, les intimidations ne passeront pas. «On les enfermera, on les battra ; ce sera injuste et ça ne réglera rien du tout», a déclaré le Professeur qui était, ce dimanche, un des invités de l’émission Remue-ménage de la Rfm.
«Pourquoi ceux qui saisissent les commerçants ne renoncent pas à une partie de leur salaire au nom de la patrie? Pourquoi on ne demanderait pas à ceux qui ont le plus de moyens de se priver d’une partie de ces moyens pour permettre aux autres de vivre. Pourquoi, ils ne le font pas ? », se demande l’économiste pour s’indigner.
L’universitaire enseigne qu’il faut poser des mécanismes qui permettent un abaissement adéquat des prix. Sans cela prédit-il, aucun objectif ne sera atteint dans la baisse des prix.
Pour étayer ses propos, le Professeur met en exerce la mise en place des boutiques Easy il y a quelques mois. «Où sont-elles ? Ça n’a rien donné ! », fait-il savoir.
«Si cela avait répondu aux besoins, on n’en serait pas là. Parce que ces boutiques étaient faites pour approvisionner le marché au meilleur prix et au meilleur des intérêts des consommateurs», rappelle-t-il en notant qu’il doit avoir des concertations avec les commerçants..
«Cela veut dire que cette politique n’a pas donné les résultats escomptés. Car le niveau de baisse de prix dépend du niveau du pouvoir d’achat des gens», a-t-il ajouté.
A noter que cette baisse, annoncée mercredi 2 février 2011, concerne les prix du sucre cristallisé, du savon, du concentré de tomate, de l’huile vendue en fût ou en sachet, du riz brisé importé non parfumé, de l’oignon importé, du lait 400 grammes et 500 grammes.
Selon M. Kassé, les intimidations ne passeront pas. «On les enfermera, on les battra ; ce sera injuste et ça ne réglera rien du tout», a déclaré le Professeur qui était, ce dimanche, un des invités de l’émission Remue-ménage de la Rfm.
«Pourquoi ceux qui saisissent les commerçants ne renoncent pas à une partie de leur salaire au nom de la patrie? Pourquoi on ne demanderait pas à ceux qui ont le plus de moyens de se priver d’une partie de ces moyens pour permettre aux autres de vivre. Pourquoi, ils ne le font pas ? », se demande l’économiste pour s’indigner.
L’universitaire enseigne qu’il faut poser des mécanismes qui permettent un abaissement adéquat des prix. Sans cela prédit-il, aucun objectif ne sera atteint dans la baisse des prix.
Pour étayer ses propos, le Professeur met en exerce la mise en place des boutiques Easy il y a quelques mois. «Où sont-elles ? Ça n’a rien donné ! », fait-il savoir.
«Si cela avait répondu aux besoins, on n’en serait pas là. Parce que ces boutiques étaient faites pour approvisionner le marché au meilleur prix et au meilleur des intérêts des consommateurs», rappelle-t-il en notant qu’il doit avoir des concertations avec les commerçants..
«Cela veut dire que cette politique n’a pas donné les résultats escomptés. Car le niveau de baisse de prix dépend du niveau du pouvoir d’achat des gens», a-t-il ajouté.
A noter que cette baisse, annoncée mercredi 2 février 2011, concerne les prix du sucre cristallisé, du savon, du concentré de tomate, de l’huile vendue en fût ou en sachet, du riz brisé importé non parfumé, de l’oignon importé, du lait 400 grammes et 500 grammes.
Autres articles
-
Dette du Sénégal : L’alerte rouge de la Bank of America face au refus d’Ousmane Sonko
-
Crise financière : «La dette cachée est une polémique qui n’a pas sa raison d’être» (Abdourahmane Sarr)
-
Guichets uniques et cybersécurité : les nouvelles priorités du commerce interafricain
-
Banane locale : 12.500 tonnes écoulées en septembre grâce au gel des importations
-
Le Port de Dakar annule les pénalités sur les marchandises maliennes pour trois mois




Dette du Sénégal : L’alerte rouge de la Bank of America face au refus d’Ousmane Sonko


