
Talbi, qui se définit comme « musulman coranique », précise aussi que l’allégation selon laquelle le prophète Mahomet était illettré est « la plus grande de toutes les farces ». L’interview a été diffusée le 15 avril 2015. Extraits :
Mohamed Talbi : Le problème est que la nation islamique s’est divisée en communautés qui s’entretuent et s’accusent mutuellement d’hérésie.
La charia – ou plutôt, les charias – divisent, alors que le Coran unit. Aussi, je ne souscris à aucune charia quelle qu’elle soit – chiite, sunnite ou autre. Je suis un musulman coranique, et c’est tout. Je respecte le Coran, et rien d’autre.
Tout hadith compatible avec le Coran est un hadith authentique ; peu importe à qui il est attribué. Selon le même principe, tout hadith qui contredit le Coran fait dire des mensonges au prophète Mahomet. Plus un hadith s’éloigne du prophète Mahomet, plus il se répand à grande vitesse, tel un virus.
Seul le Coran est obligatoire. Tout ce qui n’est pas le Coran est l’œuvre de l’homme, et non obligatoire. Seul Allah peut interdire des choses. Quiconque, autre qu’Allah, interdit quoi que ce soit, est un polythéiste.
Journaliste : Quelle est la base de votre affirmation selon laquelle l’alcool n’est pas interdit ? Quelle est la source coranique de cette affirmation ?
Mohamed Talbi : De nombreux versets du Coran traitent de l’alcool. Je les ai cités et traités dans mes écrits.
Journaliste : Mais ils ont été abrogés, et en conséquence, l’alcool a été considéré comme une « souillure et une œuvre de Satan, qu’il faut éviter ».
Mohamed Talbi : Quand je vous dis « Evitez de fumer », cela signifie-t-il que fumer est interdit par le Coran ? Une consommation excessive d’alcool, au point d’en perdre la raison, est une « souillure et une œuvre de Satan ».
Journaliste : Qu’en est-il de la prostitution ?
Mohamed Talbi : Montrez-moi un seul verset coranique qui interdit la prostitution. Les fidèles d’Allah ont le droit d’empêcher des choses nocives. Prévenir n’est pas interdire.
Mohamed Talbi : Le problème est que la nation islamique s’est divisée en communautés qui s’entretuent et s’accusent mutuellement d’hérésie.
La charia – ou plutôt, les charias – divisent, alors que le Coran unit. Aussi, je ne souscris à aucune charia quelle qu’elle soit – chiite, sunnite ou autre. Je suis un musulman coranique, et c’est tout. Je respecte le Coran, et rien d’autre.
Tout hadith compatible avec le Coran est un hadith authentique ; peu importe à qui il est attribué. Selon le même principe, tout hadith qui contredit le Coran fait dire des mensonges au prophète Mahomet. Plus un hadith s’éloigne du prophète Mahomet, plus il se répand à grande vitesse, tel un virus.
Seul le Coran est obligatoire. Tout ce qui n’est pas le Coran est l’œuvre de l’homme, et non obligatoire. Seul Allah peut interdire des choses. Quiconque, autre qu’Allah, interdit quoi que ce soit, est un polythéiste.
Journaliste : Quelle est la base de votre affirmation selon laquelle l’alcool n’est pas interdit ? Quelle est la source coranique de cette affirmation ?
Mohamed Talbi : De nombreux versets du Coran traitent de l’alcool. Je les ai cités et traités dans mes écrits.
Journaliste : Mais ils ont été abrogés, et en conséquence, l’alcool a été considéré comme une « souillure et une œuvre de Satan, qu’il faut éviter ».
Mohamed Talbi : Quand je vous dis « Evitez de fumer », cela signifie-t-il que fumer est interdit par le Coran ? Une consommation excessive d’alcool, au point d’en perdre la raison, est une « souillure et une œuvre de Satan ».
Journaliste : Qu’en est-il de la prostitution ?
Mohamed Talbi : Montrez-moi un seul verset coranique qui interdit la prostitution. Les fidèles d’Allah ont le droit d’empêcher des choses nocives. Prévenir n’est pas interdire.
Autres articles
-
Le réseau social X autorise officiellement la pornographie sur sa plate-forme
-
Cette femme a failli mourir après une opération chirurgicale qui a transformé ses organes en béton
-
Un léopard pénètre dans un tribunal en Inde, au moins six blessés
-
Ces articles vendus par Shein sont dangereux pour votre santé
-
L'augmentation mammaire n'est plus l’opération de chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde