A Lubumbashi, des officiels de la Céni comptabilisent des résultats avant de les faire aprvenir à la Cour suprême à Kinshasa, le 8 décembre 2011. AFP PHOTO / PHIL MOORE
« Tshisekedi a gagné ! Tshisekedi président ! »... La clameur serait montée hier soir subitement dans les quartiers populeux, éloignés du centre de la capitale. Des témoins ont fait état de manifestations de joie spontanées à Masina, Ndjili, Lemba, et dans les environs du campus universitaire « Unikin ». A Matete, la police aurait tiré des coups de feu pour disperser les sympathisants de l’opposition, et éviter un déferlement nocturne sur le centre de Kinshasa.
Le centre avait l’air d’une ville fantôme, comme si un strict couvre-feu s’était décrété de lui même. Pas un seul véhicule sur les artères éclairées ou pas, selon les délestages. Quelques rares ombres de passants esseulés, des gardiens d’immeubles.
Les excuses de la Céni
Seuls deux endroits du quartier central de la Gombe offraient quelques signes d’activités : le Grand Hôtel de Kinshasa, où le parking était rempli de berlines de luxe des dirigeants du parti au pouvoir venant fêter la victoire de Joseph Kabila, et les abords de l’immeuble de la Céni, à l’extrémité du boulevard du 30 juin où des policiers anti-émeute revêtus de leurs armures plastiques et de leur grand casque à visière montaient la garde sur les trottoirs avec leurs blindés. D’autres dormaient à même le sol, à la belle étoile, au milieu du rond-point de la gare.
Des voitures aux plaques diplomatiques étaient garées devant la Commission électorale nationale indépendante pour attendre la proclamation des résultats. Les ambassadeurs en poste à Kinshasa avaient été, dans un premier temps, invités à venir à 18H00, puis à 20H00, puis à 21H00…
Une soirée électorale pour rien
A 21H30, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, suivi des six autres membres du bureau de la Céni, venait présenter ses excuses aux diplomates et journalistes en leur demandant de revenir ce vendredi.
L’annonce du report a jeté un froid dans un des salons du Grand Hôtel où une chaine de télévision proche du pouvoir avait monté un plateau, au milieu des tables chargées de victuailles, autour desquelles se pressait la bonne société de la capitale. Au gré des reports, c’est la deuxième fois que la majorité présidentielle organisait ainsi une soirée électorale pour rien.
Chacun s’interroge maintenant sur l’heure de la prochaine cérémonie de proclamation ce vendredi. La troisième sera-t-elle la bonne ?
Source: RFI
Le centre avait l’air d’une ville fantôme, comme si un strict couvre-feu s’était décrété de lui même. Pas un seul véhicule sur les artères éclairées ou pas, selon les délestages. Quelques rares ombres de passants esseulés, des gardiens d’immeubles.
Les excuses de la Céni
Seuls deux endroits du quartier central de la Gombe offraient quelques signes d’activités : le Grand Hôtel de Kinshasa, où le parking était rempli de berlines de luxe des dirigeants du parti au pouvoir venant fêter la victoire de Joseph Kabila, et les abords de l’immeuble de la Céni, à l’extrémité du boulevard du 30 juin où des policiers anti-émeute revêtus de leurs armures plastiques et de leur grand casque à visière montaient la garde sur les trottoirs avec leurs blindés. D’autres dormaient à même le sol, à la belle étoile, au milieu du rond-point de la gare.
Des voitures aux plaques diplomatiques étaient garées devant la Commission électorale nationale indépendante pour attendre la proclamation des résultats. Les ambassadeurs en poste à Kinshasa avaient été, dans un premier temps, invités à venir à 18H00, puis à 20H00, puis à 21H00…
Une soirée électorale pour rien
A 21H30, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, suivi des six autres membres du bureau de la Céni, venait présenter ses excuses aux diplomates et journalistes en leur demandant de revenir ce vendredi.
L’annonce du report a jeté un froid dans un des salons du Grand Hôtel où une chaine de télévision proche du pouvoir avait monté un plateau, au milieu des tables chargées de victuailles, autour desquelles se pressait la bonne société de la capitale. Au gré des reports, c’est la deuxième fois que la majorité présidentielle organisait ainsi une soirée électorale pour rien.
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Source: RFI
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