A quatre mois de l'élection présidentielle, le but affiché de ce Forum est d’« harmoniser les vues de toutes les forces patriotiques attachées à la nécessité du changement ». Parmi les participants, on trouve des partis d'opposition : les islamistes de Tawassoul, nouveau leader de l'opposition, la coordination de l'opposition démocratique, les modérés de l'Alliance patriotique ; la société civile, avec le forum des organisations nationales des droits humains, des mouvements de jeunes, six centrales syndicales, ainsi que plusieurs personnalités dont l'ancien président Haidallah et le représentant de l'ex-président Ely ould Mohamed Vall.
Tous dressent le portait d'une Mauritanie en crise - faillite de l'économie, impasse politique, malaise social -, et pointent du doigt les manquements du pouvoir. Les débats tourneront autour de trois axes : les réformes indispensables pour une élection présidentielle consensuelle et transparente ; les réponses à apporter aux défis actuels du pays et le cadre organisationnel à donner à ce nouveau front du changement.
L'objectif est d'aboutir à un consensus sur le diagnostic des problèmes, mais surtout sur les solutions à proposer. Un consensus qui pourrait constituer une esquisse de programme commun pour l'échéance électorale à venir. A peine recherchée, cette unité est tout de même déjà fragilisée : le RFD, ex-premier parti d'opposition, hésitait toujours jeudi soir à participer au forum, pour des raisons de protocole dans son organisation.
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