Lundi prochain, le 16 janvier, reprendra le procès à La Haye de l’un des principaux leaders de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) : Dominic Ongwen. Il fait face à 70 chefs d’inculpations. Toujours active en Centrafrique notamment, la LRA a sévi en Ouganda pendant une vingtaine d’années. Elle a causé de nombreux dégâts chez les populations civiles. Meurtres, viols, enlèvements, embrigadements, destruction des biens, des maisons, des cultures. Si la LRA est désormais mieux connue et si les témoignages de combattants et de victimes se sont multipliés, les enfants nés de la rébellion, eux, se font encore discrets. Fruits de la guerre, souvent issus de viols, ils seraient quelques milliers, discriminés et objets de stigmatisations, car la plupart du temps sans père, sans famille, ou sans éducation.
Autres articles
-
En Libye, démantèlement d'un trafic d'or à l'aéroport de Misrata
-
Côte d'Ivoire: le retour de la peste porcine africaine alarme les éleveurs de porcs
-
Niger: le ministre des Mines avance un objectif de souveraineté sur les ressources minières du pays
-
Soudan: la ville d'El Fasher au milieu de l'offensive des paramilitaires de Hemedti
-
Tunisie: le siège de l’ordre des avocats à nouveau cible d’une attaque violente à Tunis