Mamadou Tandja, Président de la République du Niger (photo):www.camer.be
C’est au cours d’une conférence de presse organisée ce mercredi 5 août à Dakar, que la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a exprimé toute son indignation par rapport à ce qui se passe actuellement au Niger. «Le problème du Niger, c’est la malédiction des ressources minières qui est aussi le mal de l’Afrique» déclare le président de la Raddho, Alioune Tine. De son avis «tous les pays qui détiennent des ressources minières, pétrole, uranium etc, sont confrontés à des conflits armés, qui naissent d’un intérêt économique grandissant».
Ainsi, Alioune Tine exhorte le président de l’autorité des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, Umaru Musa Yar’Adua et le président en exercice de l’Union Africaine, Mouammar Khadafi, à ne pas reconnaître le référendum voté au Niger ce mardi 4 juillet 2009, mais aussi à brandir des sanctions à l’endroit du président du Niger qui «compte installer un régime totalitaire après 15 ans de démocratie au Niger».
Toutefois, il soutient que «la Chine est au cœur des crises qui sévissent dans la sous-région». Car, explique-t-il, «pour l’exploitation des ressources minières d’un pays, la Chine encourage un régime totalitaire et la corruption dans la sous-région». La Raddho compte mobiliser toute la société civile Africaine et toutes les personnes se déclarant démocrates contre "l’instrumentalisation du peuple nigérien et la violation de la constitution". Par ailleurs, il a fait savoir que la société civile et les médias de l’Afrique de l’ouest continuent de soutenir ceux qui travaillent à l’avènement d’une démocratie véritable.
Rappelons que le président du Niger, Mamadou Tandja, a appelé à un vote référendaire pour l’adoption d’une nouvelle constitution ce Mardi 4 juillet 2009. Un scrutin qui, s’il est favorable au président, va prolonger son mandat de plus de trois ans et va lui permettre de se présenter à vie. Des heurts entre forces de l’ordre et opposants au référendum ont fait beaucoup de blessés avant le scrutin.
Ainsi, Alioune Tine exhorte le président de l’autorité des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, Umaru Musa Yar’Adua et le président en exercice de l’Union Africaine, Mouammar Khadafi, à ne pas reconnaître le référendum voté au Niger ce mardi 4 juillet 2009, mais aussi à brandir des sanctions à l’endroit du président du Niger qui «compte installer un régime totalitaire après 15 ans de démocratie au Niger».
Toutefois, il soutient que «la Chine est au cœur des crises qui sévissent dans la sous-région». Car, explique-t-il, «pour l’exploitation des ressources minières d’un pays, la Chine encourage un régime totalitaire et la corruption dans la sous-région». La Raddho compte mobiliser toute la société civile Africaine et toutes les personnes se déclarant démocrates contre "l’instrumentalisation du peuple nigérien et la violation de la constitution". Par ailleurs, il a fait savoir que la société civile et les médias de l’Afrique de l’ouest continuent de soutenir ceux qui travaillent à l’avènement d’une démocratie véritable.
Rappelons que le président du Niger, Mamadou Tandja, a appelé à un vote référendaire pour l’adoption d’une nouvelle constitution ce Mardi 4 juillet 2009. Un scrutin qui, s’il est favorable au président, va prolonger son mandat de plus de trois ans et va lui permettre de se présenter à vie. Des heurts entre forces de l’ordre et opposants au référendum ont fait beaucoup de blessés avant le scrutin.
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