Un tribunal tunisien a ordonné à l'Agence tunisienne d'Internet (ATI) de procéder au blocage de tous les sites pornographiques, filtrés sous le régime Ben Ali, mais librement accessibles depuis janvier.
Cette décision de justice fait suite à une plainte déposée il y a une semaine par trois avocats, qui affirment que ces sites présentent un danger pour les plus jeunes et sont contraires aux valeurs musulmanes. D'après le site tunisien Business News, sept sites pornographiques ont fait leur apparition ces derniers mois dans la liste des 100 sites les plus consultés dans le pays.
Si l'interdiction est maintenue, il s'agirait du deuxième cas de censure sur Internet depuis la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier. Début mai, plusieurs sites avaient été bloqués par l'ATI sur ordre d'un tribunal militaire, pour des raisons encore peu claires.
L'ancien activiste et blogueur Slid Amamou, devenu ministre de la jeunesse du gouvernement intérimaire en janvier, a annoncé sa démission cette semaine. Figure de proue de la lutte contre la censure, M. Amamou faisait partie des fondateurs du Parti pirate tunisien et a estimé qu'il serait "plus utile en dehors du gouvernement".
Cette décision de justice fait suite à une plainte déposée il y a une semaine par trois avocats, qui affirment que ces sites présentent un danger pour les plus jeunes et sont contraires aux valeurs musulmanes. D'après le site tunisien Business News, sept sites pornographiques ont fait leur apparition ces derniers mois dans la liste des 100 sites les plus consultés dans le pays.
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