Le président tunisien Moncef Marzouki. Reuters/Zoubeir Souissi
« C’est maintenant que nous avons besoin de cet argent, pas dans cinq à dix ans », le président tunisien presse les autorités suisses pour lui restituer les fonds cachés dans les banques helvétiques par l’ancien chef de l’Etat Ben Ali et son clan.
Moncef Marzouki ne mâche pas ses mots estimant que le processus traîne en longueur. La Suisse a été certes, le premier pays à geler les fonds placés par Ben Ali. Quelque 60 millions de francs suisses ont ainsi été bloqués dans l’attente de leur transfert à Tunis. Mais pour obtenir satisfaction, il faut une demande d’entrée judiciaire en bonne et due forme.
Parce que trop sommaire, la première requête a été rejetée par la justice helvétique.
Désormais, les deux pays travaillent ensemble pour surmonter les difficultés. Les contacts ont été nombreux durant le séjour de Moncef Marzouki à Genève. Mais cela prendra encore du temps et une hyper patience.
Le mécontentement porte encore sur le montant en cause. Moncef Marzouki qualifie les 60 millions, de somme dérisoire, estimant qu’ils ne représentent pas plus de 10% des avoirs déposés en Suisse par l’ancien régime.
Source; RFI
Moncef Marzouki ne mâche pas ses mots estimant que le processus traîne en longueur. La Suisse a été certes, le premier pays à geler les fonds placés par Ben Ali. Quelque 60 millions de francs suisses ont ainsi été bloqués dans l’attente de leur transfert à Tunis. Mais pour obtenir satisfaction, il faut une demande d’entrée judiciaire en bonne et due forme.
Parce que trop sommaire, la première requête a été rejetée par la justice helvétique.
Désormais, les deux pays travaillent ensemble pour surmonter les difficultés. Les contacts ont été nombreux durant le séjour de Moncef Marzouki à Genève. Mais cela prendra encore du temps et une hyper patience.
Le mécontentement porte encore sur le montant en cause. Moncef Marzouki qualifie les 60 millions, de somme dérisoire, estimant qu’ils ne représentent pas plus de 10% des avoirs déposés en Suisse par l’ancien régime.
Source; RFI
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