Après l’attentat le plus meurtrier de son histoire, Tunis veut montrer que les grands moyens sont déployés. Dans son allocution télévisée mardi, le Premier ministre a d’abord justifié l’instauration de l’état d’urgence en raison, selon lui, de la persistance de plans terroristes.
Mais Habib Essid est allé plus loin, en annonçant la construction d’un mur avec Libye. Selon Tunis, les deux auteurs de l’attentat du Bardo en mars et celui de Sousse en juin, ont été formés dans un camp libyen. Pour les autorités tunisiennes, la solution passe donc par la construction d’un mur entre ses deux postes frontières de Dehiba et de Ras Jedir.
Un mur de sable, précise le conseiller en communication du Premier ministre, Dhafer Néji. « On parle d’un mur isolant mais ce n’est pas vraiment ça. C’est des dunes de sable très hautes qui dépassent de deux mètres, sur 168 km à peu près. Et puis directement après les dunes il y a des côtes qui ne permettent pas à un véhicule d’accéder. Ça doit être conçu assez vite, au mois d’octobre par exemple. »
Au-delà du poste frontière Dehiba, à l’extrême sud tunisien, la zone est considérée comme militaire mais reste totalement désertique et donc franchissable par des contrebandiers, voire d’éventuels jihadistes.
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


