38% d’animaux en moins entre 2016 et aujourd’hui. Selon le recensement réalisé par le ministère de l’Agriculture, le cheptel marocain a subi une baisse drastique de ses effectifs.
La conséquence, selon l’agro-économiste Larbi Zagdouni, de plusieurs facteurs. « La situation était déjà fragilisée au fil des années. Il a suffi qu’il y ait une sécheresse dure et durable combinée à la flambée des prix des aliments de bétails pour que le système s’effondre », explique-t-il.
Pour relancer l’élevage, le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, a annoncé « un programme global de soutien au secteur de la production animale ».
Mais pour Larbi Zagdouni, ce ne sera pas suffisant. Il faut, dit-il, remettre en question le modèle agricole marocain. « On a fragilisé encore davantage notre système d’élevage par la réduction de sa base essentielle. Ce type de politique s’est amplifié avec l’avènement en 2008 du programme, soi-disant d’économie d’eau, qui a fini par se traduire par une extension démesurée des superficies irriguées, au moment même ou les apports en eau des précipitations n’ont cessé de diminuer », selon l’expert.
Décision rarissime, prise deux fois seulement dans l’histoire du Maroc, l’annulation du sacrifice de l’Aïd est désormais évoquée dans les médias locaux. En conférence de presse, le ministre de l’Agriculture a refusé de trancher sur ce point.
La conséquence, selon l’agro-économiste Larbi Zagdouni, de plusieurs facteurs. « La situation était déjà fragilisée au fil des années. Il a suffi qu’il y ait une sécheresse dure et durable combinée à la flambée des prix des aliments de bétails pour que le système s’effondre », explique-t-il.
Pour relancer l’élevage, le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, a annoncé « un programme global de soutien au secteur de la production animale ».
Mais pour Larbi Zagdouni, ce ne sera pas suffisant. Il faut, dit-il, remettre en question le modèle agricole marocain. « On a fragilisé encore davantage notre système d’élevage par la réduction de sa base essentielle. Ce type de politique s’est amplifié avec l’avènement en 2008 du programme, soi-disant d’économie d’eau, qui a fini par se traduire par une extension démesurée des superficies irriguées, au moment même ou les apports en eau des précipitations n’ont cessé de diminuer », selon l’expert.
Décision rarissime, prise deux fois seulement dans l’histoire du Maroc, l’annulation du sacrifice de l’Aïd est désormais évoquée dans les médias locaux. En conférence de presse, le ministre de l’Agriculture a refusé de trancher sur ce point.
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