Le dépouillement des urnes du référendum au Kenya le 5 août 2010. Les résultats provisoires montrent une tendance à un «oui» franc et massif. (Reuters)
Les leaders des deux camps l’ont répété ces derniers jours, les Kenyans devront accepter les résultats quelle que soit l’issue du scrutin. John employé dans le secteur du tourisme s’estime confiant sur les jours prochains : «Je pense que pour les deux camps, celui qui perdra acceptera la défaite. »
Ruben a suivi le scrutin et le dépouillement à Kibéra, bastion de Raul Odinga qui a appelé à voter oui. Il est représentant du camp du non, mais il ne s’est à aucun moment senti menacé : « Bien sûr je ressens une pression, mais j’ai confiance, car le gouvernement nous a promis la sécurité. Je ne ressens pas de tension particulière, ça va. »
Le son de cloche n’est pas tout à fait le même dans la vallée du Rift. A une soixantaine de km à l’ouest de Nairobi, une quarantaine de familles vivent depuis deux ans dans un camp de déplacés à l’exemple d’Alice, 34 ans : « J’ai l’impression que la violence peut surgir car le oui est plus fort que le non. Et si c’est le non qui passe, je me demande ce qui va arriver. »
Un autre réfugié âgé de 44 ans craint toujours de retourner sur sa terre et se souvient comment ses voisins ont brûlé sa ferme : « Ils peuvent tous nous tuer. Je ne peux pas revenir. Vous ne pouvez pas remettre votre main dans le feu après qu’elle ait brûlé. »
Si aucun incident n’a été rapporté durant le vote, tout comme en 2007, l’annonce des résultats pourrait provoquer des violences localisées dans la vallée du Rift selon certains observateurs.
Ruben a suivi le scrutin et le dépouillement à Kibéra, bastion de Raul Odinga qui a appelé à voter oui. Il est représentant du camp du non, mais il ne s’est à aucun moment senti menacé : « Bien sûr je ressens une pression, mais j’ai confiance, car le gouvernement nous a promis la sécurité. Je ne ressens pas de tension particulière, ça va. »
Le son de cloche n’est pas tout à fait le même dans la vallée du Rift. A une soixantaine de km à l’ouest de Nairobi, une quarantaine de familles vivent depuis deux ans dans un camp de déplacés à l’exemple d’Alice, 34 ans : « J’ai l’impression que la violence peut surgir car le oui est plus fort que le non. Et si c’est le non qui passe, je me demande ce qui va arriver. »
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