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Le Cameroun en outsider devant l'Egypte

Lundi à Benguela, le Cameroun aura fort à faire pour passer l'obstacle égyptien et accéder aux demi-finales de la CAN. Face au double champion d'Afrique et grand favori de la compétition, les Lions indomptables devront éviter leurs errances du premier tour. Pour y parvenir, leur entraîneur Paul Le Guen se dit prêt à tenter des expériences.



Samuel Eto'o et Paul Le Guen, en conférence de presse à Benguela RFI
Samuel Eto'o et Paul Le Guen, en conférence de presse à Benguela RFI
Ils ont beau dire que ce n’est pas une revanche, les Camerounais sont bel et bien hantés par leurs deux dernières défaites face aux Egyptiens lors de la CAN 2008 au Ghana. Le quart-de-finale qui se joue à Benguela est une rencontre entre deux favoris, dont l’un, le Cameroun, s’est qualifié de justesse et l’autre, l’Egypte, a remporté facilement ses trois matchs du 1er tour.

Face aux Pharaons, les Lions du Cameroun veulent prouver qu’ils sont bien indomptables. A la veille du quart-de-finale contre l’Egypte, le capitaine Samuel Eto’o a martelé devant les journalistes : « Demain on va se battre. Ce n’est pas seulement un match de football. Parce que quelqu’un ne peut pas venir chez vous, vous battre deux fois devant votre femme ! Il y a l’orgueil qui sort. Ils peuvent peut-être nous battre demain, mais il y aura du sang. » A entendre le renard des surfaces camerounais et à voir le refus de l’équipe égyptienne de communiquer, on dirait la préparation d’un match de boxe.

Faire tourner l'effectif... tout en faisant confiance aux cadres

Quelle équipe va être alignée contre l’Egypte ? Sera-t-elle composée seulement de joueurs expérimentés ou Paul Le Guen va-t-il intégrer dans le onze de départ ou au cours du jeu de jeunes sélectionnés, comme ce fut le cas lors de la dernière rencontre du premier tour contre la Tunisie le 21 janvier (2-2) ? « Il y a une ossature, selon Paul Le Guen, mais il ne faut pas que les choses soient figées. On peut avoir beaucoup d’expérience, il n’empêche qu’on peut faire évoluer les choses. Il est de mon devoir de le faire. C’est confortable de continuer comme avant. Vous ne risquez rien. Mais je pense qu’il est utile et nécessaire, pour préparer le quart, sans doute les demi-finales, etc., de faire évoluer les choses. Et même en perspective de la coupe du monde. » Face aux erreurs de l’équipe camerounaise, le sélectionneur des Lions indomptables essaye donc, en pleine compétition, de mettre sur pied son équipe type. Il a rassuré les « cadres » laissés sur le banc lors du match contre la Tunisie. Il a expliqué que ça ne voulait pas dire qu’ils ne joueront plus.

Comment éviter d’encaisser des buts ?

Même si jouer un match de quart-de-finale « c’est une autre compétition qui commence », comme le dit le défenseur camerounais André Stéphane Bikey, les Lions indomptables ont à cœur d’éviter d’être les premiers à encaisser un but (surtout dès le début de la rencontre). S’ils ont pu revenir à la marque deux fois face à la Tunisie et battre la Zambie, ce serait autrement difficile si les Egyptiens menaient. Pour conjurer le sort, joueurs et supporters des Lions indomptables se persuadent qu’« impossible n’est pas camerounais ».

Cacher leur tactique

Fuir la presse, telle est la devise des Egyptiens avant le match contre les Camerounais. Le président de la Fédération égyptienne de football est le seul membre de la délégation qui a accordé une interview à un journaliste. Pour Samir Zaher, avoir le statut de favori « peut être considéré comme un poids et une responsabilité énormes ». Il ajoute que les Pharaons vont « tout faire pour remporter un troisième titre consécutif. Chose qui n’a jamais été réalisée, que ce soit en Afrique, en Amérique ou en Europe ».
Source: RFI

RFI

Lundi 25 Janvier 2010 - 10:23


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