
Au Cameroun, l’agence de gestion des élections Elecam et l'ONU ont signé le 9 mai une convention de collaboration pour « optimiser les élections au Cameroun, dans une démarche visant à renforcer la transparence et l’inclusivité du processus électoral ». Le Cameroun se prépare à la présidentielle en octobre 2025. Mais le parti de l'opposant Maurice Kamto, le MRC, dénonce la mise à l’écart des partis politiques.
Le MRC affirme avoir découvert l'existence de cette convention sur les réseaux sociaux. Alors dans le communiqué du parti, le ton est dur.
« Il ne peut pas y avoir d'élections sans les partis politiques qui présentent les candidats », écrit le secrétaire général du MRC qui déplore une « démarche inconvenante d'Elecam » et explique « tout ignorer du contenu de cette convention »
Il faut rappeler que le parti de Maurice Kamto, dont la candidature à la prochaine présidentielle reste incertaine, a notamment réclamé ces derniers mois l’audit du fichier électoral et la publication de la liste électorale nationale. Sans obtenir gain de cause. La situation a été portée à l’attention de l’ONU, selon la formation d’opposition.
« Caution » au régime
Avec la signature de cette convention, le MRC estime que l'ONU « apporte une caution » au régime camerounais.
Jeudi 15 mai, dans un communiqué du 15 mai 2025, le président du Conseil électoral Enow Abrams Egbe a rappelé que les opérations électorales sont entièrement financées par le Trésor public au Cameroun. Et que l’assistance technique électorale s’inscrit dans l’engagement constant du système des Nations unies à mettre son expertise électorale avérée au service des États.
Le MRC affirme avoir découvert l'existence de cette convention sur les réseaux sociaux. Alors dans le communiqué du parti, le ton est dur.
« Il ne peut pas y avoir d'élections sans les partis politiques qui présentent les candidats », écrit le secrétaire général du MRC qui déplore une « démarche inconvenante d'Elecam » et explique « tout ignorer du contenu de cette convention »
Il faut rappeler que le parti de Maurice Kamto, dont la candidature à la prochaine présidentielle reste incertaine, a notamment réclamé ces derniers mois l’audit du fichier électoral et la publication de la liste électorale nationale. Sans obtenir gain de cause. La situation a été portée à l’attention de l’ONU, selon la formation d’opposition.
« Caution » au régime
Avec la signature de cette convention, le MRC estime que l'ONU « apporte une caution » au régime camerounais.
Jeudi 15 mai, dans un communiqué du 15 mai 2025, le président du Conseil électoral Enow Abrams Egbe a rappelé que les opérations électorales sont entièrement financées par le Trésor public au Cameroun. Et que l’assistance technique électorale s’inscrit dans l’engagement constant du système des Nations unies à mettre son expertise électorale avérée au service des États.
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