Le Front Syndical pour la Défense du Travail (FSDT) a tenu une assemblée générale (AG) mercredi, à la Maison des Travailleurs (Keur Madia) pour dénoncer le "retard inadmissible" du gouvernement dans la mise en œuvre des engagements. A l'occasion, ils ont annoncé une feuille de route qui pourrait déboucher sur un préavis de grève générale.
L'assemblée, qui a réuni les délégués du personnel des différentes structures syndicales, a été l'occasion de faire le point sur l'enlisement des engagements pris par l'État, notamment ceux liés aux travailleurs licenciés et à la généralisation de l'indemnité de logement.
Prenant la parole, Pape Diallo, Coordonnateur du FSDT, a rappelé que l'accord avait été signé le 1er mai 2025 au palais de la République entre le gouvernement, le patronat et les centrales syndicales. Si un plan de mise en œuvre a été élaboré dès juin en commission technique, son application est aujourd'hui totalement paralysée. « Nous sommes aujourd'hui le 15 octobre 2025, rien n'a été fait, » a martelé Pape Diallo, pointant du doigt l'absence de l'arrêté primatorial qui devait mettre en place les organes de pilotage du pacte.
Selon M. Diallo, les engagements "fermes" pris devant le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, sont "ignorés". Il s'agit de l'adoption de deux décrets urgents sur la réforme des statuts des agents régionaux et des techniciens supérieurs de la santé est toujours attendue. Egalement, la généralisation de l'indemnité de logement à tous les agents de l'administration publique, pourtant prise en compte dans la Loi de Finances Rectificative de juillet 2025, est bloquée.
Bourama Dramé, coordonnateur du collectif interministériel, a souligné que "16 000 travailleurs" attendent toujours la concrétisation de cet engagement. "Aucune évolution sur ce dossier. Je ne parle pas maintenant des autres questions, peut-être les camarades eux-mêmes concernés par ce dossier y reviendront très largement. Raison pour laquelle, au sein du comité technique, en tout cas sur les directives de la conférence des secrétaires, nous avons pensé qu'il était nécessaire de réagir. Il est temps de réagir. Malgré la dernière rencontre du 26 septembre, lorsque le ministre de la Fonction publique du Travail, Olivier Bocal, a reçu une délégation des secrétaires généraux et le lendemain, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a pris une lettre directive adressée à l'ensemble des ministères pour que des mesures urgentes soient prises pour aller dans le sens du règlement de ces questions. Nous sommes dans l'attente et nous sommes restés sur notre train".
L'un des dossiers les plus brûlants, et la raison d'être du FSDT (créé en février 2025), concerne les travailleurs licenciés des entités publiques et parapubliques. Malgré des rencontres sectorielles tenues en août et des engagements "forts" pour réintégrer l'essentiel des agents arbitrairement licenciés, la situation s'est "aggravée". Les syndicalistes ont dénoncé des remplacements politiques et familiaux au détriment des travailleurs évincés. Pape Diallo a cité des exemples précis et chiffrés, " le Grand Théâtre a licencié 24 agents pour recruter 40 nouveaux. Au Port Autonome de Dakar (PAD), le directeur général aurait recruté "à tour de bras des parents, des amis et des membres de son parti" au lieu de réintégrer progressivement les 224 contractuels identifiés".
Pour le Coordonnateur du FSDT, "les secteurs qui portent l’économie de se pays sont à genoux, quand le bâtiment va tout va, le bâtiment est à genoux, les BTP sont à genou". Une dette de plus de "150 milliards de F Cfa dans ce secteur, c’est intenable. Dans le secteur du pétrole, il y a également une dette de près de "150 milliards", "nous devons faire face par la motivation, nous devons dépasser la première forme de lutte, le prochain acte doit être un acte syndical fort pour ouvrir l’œil à nos interlocuteurs. Ce qui se passe et inadmissible", a-t-il regretté.
Avant d'ajouter : « Les travailleurs de la Sonaged sont à 16 mois d’arriérés de salaires. C’est inadmissible et inacceptable. Nous avons rencontré la direction, mais jusqu’à présent aucune solution n’est proposée ». Pareil pour « les agents de Nano crédit qui ont fait cinq (5) ans au niveau de la DER, ils ont été notifiés tout récemment d’arrêter les services ».
Au niveau du ministère de l’Urbanisme, il a également été notifié que tous les contractuels vont arrêter, a-t-il révélé. « Ce qui montre que malgré les combats menés par les centrales syndicales pour régler ces problèmes, le gouvernement s’entête. Il est temps que les centrales syndicales font face à ce gouvernement pour que la situation puisse être réglée. Il est temps que le monde syndical se mobilise. Il faut déposer le préavis de grève pour paralyser toute l’administration et toute la corporation du Sénégal, du monde du travail », a fustigé Pape Diallo, coordonnateur.
"Les travailleurs, souffrent, c’est un drame social, nous sommes à l’ouverture des classes, y a des licenciés, y a d’autres personnes dont les enfants ne sont pas encore allés à l’école par ce qu’ils n’ont pas de quoi payer les inscriptions. Le premier ministre avait donné des instructions, mais s’il avait tapé sur la table, ils allaient exécuter. Depuis le mois de mai, les gens avaient dit une fois le pacte signé, l’affaire aurait déclenché. On voit maintenant que ça ne bouge pas", a signalé la responsable syndical, Mme Bakhaw.
Le syndicaliste Boubacar Fall de la Rts, a affirmé que le gouvernement d'Ousmane Sonko a "jeté dans les rues 3 633 salariés", citant une circulaire du Premier ministre datée du 20 juin 2024 demandant le licenciement des contrats (CDI, CDD) signés entre 2022 et 2024. " le gouvernement de Ousmane Sonko a jeté dans les rues, 3633 salariés. Je prends l’exemple d’une dame, une secrétaire générale nommée sur décret et qui a travaillé pendant douze ans, aujourd’hui son salaire est bloqué. Idem au niveau du Cices. Une autre dame, 23 ans de services, aujourd’hui jeté dans les rues, Sadir, après 4 contrats au niveau du port, ils sont tous remplacés. Il faut que ça cesse. Ce frond syndical doit passer à l’action. Notre seul et unique interlocuteur doit être le président de la République Diomaye Faye. On ne devrait plus s’entretenir avec le Premier ministre. Parce que c’est lui-même qui a signé une circulaire le 20 juin 2024, pour demander que tous les agents, tous les ministères de licencier tous les contrats, CDI, CDD de 2022 à 2024 », a-t-il lancé.
D'autres cas ont été exposés, comme "les 16 mois d’arriérés de salaires des travailleurs de la Sonaged, la notification de cessation de service aux agents de Nano Crédit (ex-DER) et aux contractuels du ministère de l’Urbanisme, « Les travailleurs de la Sonaged, 16 mois d’arriérés de salaires. C’est inadmissible et inacceptable. Nous avons rencontré la direction, mais jusqu’à présent aucune solution n’est proposée ». Pareil pour « les agents de Nano crédit qui ont fait cinq (5) ans au niveau de la DER, ils ont été notifiés tout récemment d’arrêter les services ». Au niveau du ministère de l’Urbanisme, ils également été notifié que tous les contractuels vont arrêter. » « Ce qui montre que malgré les combats menés par les centrales syndicales pour régler ces problèmes, le gouvernement s’entête. Il est temps que les centrales syndicales font face à ce gouvernement pour que la situation puisse être réglée. Il est temps que le monde syndical se mobilise. Il faut déposer le préavis de grève pour paralyser toute l’administration et toute la corporation du Sénégal, du monde du travail. », a fustigé pape Diallo, coordonnateur ».
" A Dakar Dem Dikk", a revelé, le coordonnateur, "on nous a signalé une mis à pied de 26 jours et de 8 jours deux fois. Depuis sa prise de fonction à nos jours, le directeur de DDD a recruté 210 agents. Au niveau du port, il y a presque la famille Khombole et les gardes de corps de Ousmane Sonko", ont dénoncé les syndicalistes.
Face à la situation, les syndicalistes ont estimé que le temps des négociations est révolu. Modi Guiro a annoncé que le FSDT allait adresser de nouvelles correspondances au Premier ministre, Ousmane Sonko. Cependant, si le gouvernement n'apporte pas de satisfaction sur la majorité des revendications, le Front va suivre sa " feuille de route" en commençant par le dépôt d'un préavis de grève aux sorties de cette assemblée générale », a indiqué Modi Guiro, « nous allons encore adresser des correspondances aux autorités de la République, le Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko pour faire le point avec eux et les écouter, pour qu'ils nous indiquent les mesures et les décisions qui seront prises pour répondre aux attentes des travailleurs que nous sommes et au-delà aux attentes des populations de notre pays. Et si nous n'avons pas de réponse, bien sûr, nous avons une feuille de route, et nous avions tous décidé qu'ensemble, s'il n'y a pas de réponse sur la majorité des réponses ou de satisfaction sur la majorité de nos revendications, le Front pourrait éventuellement déposer un préavis de grève. Et nous sommes toujours dans cette dynamique ».
Les sydicalistes veulent passer à l'Étape superiuer. Ils ont appelé à court-circuiter le Premier ministre et à s'adresser directement au Président Diomaye Faye. « Notre seul et unique interlocuteur doit être le président de la République Diomaye Faye, » ont -t-ils lancé. « le gouvernement de Ousmane Sonko a jeté dans les rues, 3633 salariés. Je prends l’exemple d’une Dame de l’ACETef, une secrétaire générale nommée sur décret et agent de l’ACEpe, pendant douze ans services, aujourd’hui son salaire est bloqué. Idem au niveau de la Cices. Une autre dame, 23 ans de services, aujourd’hui jeté dans les rues. Sadir, après 4 contrats au niveau du port, ils sont tous remplacés. Il faut que ça cesse. Ce front syndical doit passer à l’action. Notre seul et unique interlocuteur doit être le président de la République Diomaye Faye. On ne devrait plus s’entretenir avec le Premier ministre. Parce que c’est lui-même qui a signé une circulaire le 20 juin 2024 ».
"Le temps est à l’action. On doit plus négocier avec le Premier ministre, on doit parler directement au président. Et ce que nous attendons de lui, ce n’est pas une revendication, mais une réclamation, c’est la réintégration intégrale de tous les licenciés, deuxième point la généralisation de l’indemnité de logement, les décisionnaires qui attendent, les médecins. Restons dans l’action, c’est la révolte ou la justice. », Fall Rts.
Pape Diallo a fustigé la passivité, estimant que le monde syndical doit se mobiliser, car " les secteurs qui portent l’économie de ce pays sont à genoux". "dettes de plus de 150 milliards dans le BTP et le secteur du pétrole". "A entendre les camarades des secteurs en lutte, il est évident que nous devons dépasser la première forme de lutte qui est la protestation verbale. Le pacte que nous avons signé, a été négocié et bien négocier. Le problème, aujourd’hui, c'est les engagements qui ne sont pas respectés, aucun acte concret n’a été posé dans ce sens des objectifs indiqués par le pacte. Et pendant ce temps, la Croix-Rouge, l’administration, les licenciements continues, les actes administratifs qui sont presque au coup du processus tardent à être signés. Aujourd’hui, le mouvement syndical si nous ne nous mobilisons pas, nous sommes en train de traverser un moment extrêmement difficile. Les secteurs qui portent l’économie de ce pays sont à genoux, quand le bâtiment va tout va, le bâtiment est à genoux, les BTP sont à genoux. « Les discours, ça suffit. Il faut déposer le préavis de grève pour paralyser toute l’administration et toute la corporation du Sénégal, du monde du travail, » a-t-il conclu.
Les syndicalistes ont affirmé qu'ils devaient dépasser la simple "protestation verbale" pour un "acte syndical fort" avec un mot d'ordre. «Il faut passer aux actes, nous avons écrit beaucoup de correspondances, ils nous promettent, mais ne passent jamais à l’acte. Un syndicaliste reste un syndicaliste, son fort, c’est le terrain, les discours, ça suffit", a répliqué Mme Bakhaw.
Elle a rappelé que le pacte social a été signé par les représentants des centrales syndicales. Mais selon elle, "signer un pacte social ne veut pas dire qu’on ne doit pas aller en grève. Il y a trop de problèmes dans ce pays, les travailleurs, souffrent, c’est un drame social, nous sommes à l’ouverture des classes, y a des licenciés, y a d’autres personnes dont les enfants ne sont pas encore allés à l’école par ce qu’ils n’ont pas de quoi payer les inscriptions. Le Premier ministre avait donné des instructions, mais s’il avait tapé sur la table, ils allaient exécuter".
L'assemblée, qui a réuni les délégués du personnel des différentes structures syndicales, a été l'occasion de faire le point sur l'enlisement des engagements pris par l'État, notamment ceux liés aux travailleurs licenciés et à la généralisation de l'indemnité de logement.
Prenant la parole, Pape Diallo, Coordonnateur du FSDT, a rappelé que l'accord avait été signé le 1er mai 2025 au palais de la République entre le gouvernement, le patronat et les centrales syndicales. Si un plan de mise en œuvre a été élaboré dès juin en commission technique, son application est aujourd'hui totalement paralysée. « Nous sommes aujourd'hui le 15 octobre 2025, rien n'a été fait, » a martelé Pape Diallo, pointant du doigt l'absence de l'arrêté primatorial qui devait mettre en place les organes de pilotage du pacte.
Selon M. Diallo, les engagements "fermes" pris devant le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, sont "ignorés". Il s'agit de l'adoption de deux décrets urgents sur la réforme des statuts des agents régionaux et des techniciens supérieurs de la santé est toujours attendue. Egalement, la généralisation de l'indemnité de logement à tous les agents de l'administration publique, pourtant prise en compte dans la Loi de Finances Rectificative de juillet 2025, est bloquée.
Bourama Dramé, coordonnateur du collectif interministériel, a souligné que "16 000 travailleurs" attendent toujours la concrétisation de cet engagement. "Aucune évolution sur ce dossier. Je ne parle pas maintenant des autres questions, peut-être les camarades eux-mêmes concernés par ce dossier y reviendront très largement. Raison pour laquelle, au sein du comité technique, en tout cas sur les directives de la conférence des secrétaires, nous avons pensé qu'il était nécessaire de réagir. Il est temps de réagir. Malgré la dernière rencontre du 26 septembre, lorsque le ministre de la Fonction publique du Travail, Olivier Bocal, a reçu une délégation des secrétaires généraux et le lendemain, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a pris une lettre directive adressée à l'ensemble des ministères pour que des mesures urgentes soient prises pour aller dans le sens du règlement de ces questions. Nous sommes dans l'attente et nous sommes restés sur notre train".
L'un des dossiers les plus brûlants, et la raison d'être du FSDT (créé en février 2025), concerne les travailleurs licenciés des entités publiques et parapubliques. Malgré des rencontres sectorielles tenues en août et des engagements "forts" pour réintégrer l'essentiel des agents arbitrairement licenciés, la situation s'est "aggravée". Les syndicalistes ont dénoncé des remplacements politiques et familiaux au détriment des travailleurs évincés. Pape Diallo a cité des exemples précis et chiffrés, " le Grand Théâtre a licencié 24 agents pour recruter 40 nouveaux. Au Port Autonome de Dakar (PAD), le directeur général aurait recruté "à tour de bras des parents, des amis et des membres de son parti" au lieu de réintégrer progressivement les 224 contractuels identifiés".
Pour le Coordonnateur du FSDT, "les secteurs qui portent l’économie de se pays sont à genoux, quand le bâtiment va tout va, le bâtiment est à genoux, les BTP sont à genou". Une dette de plus de "150 milliards de F Cfa dans ce secteur, c’est intenable. Dans le secteur du pétrole, il y a également une dette de près de "150 milliards", "nous devons faire face par la motivation, nous devons dépasser la première forme de lutte, le prochain acte doit être un acte syndical fort pour ouvrir l’œil à nos interlocuteurs. Ce qui se passe et inadmissible", a-t-il regretté.
Avant d'ajouter : « Les travailleurs de la Sonaged sont à 16 mois d’arriérés de salaires. C’est inadmissible et inacceptable. Nous avons rencontré la direction, mais jusqu’à présent aucune solution n’est proposée ». Pareil pour « les agents de Nano crédit qui ont fait cinq (5) ans au niveau de la DER, ils ont été notifiés tout récemment d’arrêter les services ».
Au niveau du ministère de l’Urbanisme, il a également été notifié que tous les contractuels vont arrêter, a-t-il révélé. « Ce qui montre que malgré les combats menés par les centrales syndicales pour régler ces problèmes, le gouvernement s’entête. Il est temps que les centrales syndicales font face à ce gouvernement pour que la situation puisse être réglée. Il est temps que le monde syndical se mobilise. Il faut déposer le préavis de grève pour paralyser toute l’administration et toute la corporation du Sénégal, du monde du travail », a fustigé Pape Diallo, coordonnateur.
"Les travailleurs, souffrent, c’est un drame social, nous sommes à l’ouverture des classes, y a des licenciés, y a d’autres personnes dont les enfants ne sont pas encore allés à l’école par ce qu’ils n’ont pas de quoi payer les inscriptions. Le premier ministre avait donné des instructions, mais s’il avait tapé sur la table, ils allaient exécuter. Depuis le mois de mai, les gens avaient dit une fois le pacte signé, l’affaire aurait déclenché. On voit maintenant que ça ne bouge pas", a signalé la responsable syndical, Mme Bakhaw.
Le syndicaliste Boubacar Fall de la Rts, a affirmé que le gouvernement d'Ousmane Sonko a "jeté dans les rues 3 633 salariés", citant une circulaire du Premier ministre datée du 20 juin 2024 demandant le licenciement des contrats (CDI, CDD) signés entre 2022 et 2024. " le gouvernement de Ousmane Sonko a jeté dans les rues, 3633 salariés. Je prends l’exemple d’une dame, une secrétaire générale nommée sur décret et qui a travaillé pendant douze ans, aujourd’hui son salaire est bloqué. Idem au niveau du Cices. Une autre dame, 23 ans de services, aujourd’hui jeté dans les rues, Sadir, après 4 contrats au niveau du port, ils sont tous remplacés. Il faut que ça cesse. Ce frond syndical doit passer à l’action. Notre seul et unique interlocuteur doit être le président de la République Diomaye Faye. On ne devrait plus s’entretenir avec le Premier ministre. Parce que c’est lui-même qui a signé une circulaire le 20 juin 2024, pour demander que tous les agents, tous les ministères de licencier tous les contrats, CDI, CDD de 2022 à 2024 », a-t-il lancé.
D'autres cas ont été exposés, comme "les 16 mois d’arriérés de salaires des travailleurs de la Sonaged, la notification de cessation de service aux agents de Nano Crédit (ex-DER) et aux contractuels du ministère de l’Urbanisme, « Les travailleurs de la Sonaged, 16 mois d’arriérés de salaires. C’est inadmissible et inacceptable. Nous avons rencontré la direction, mais jusqu’à présent aucune solution n’est proposée ». Pareil pour « les agents de Nano crédit qui ont fait cinq (5) ans au niveau de la DER, ils ont été notifiés tout récemment d’arrêter les services ». Au niveau du ministère de l’Urbanisme, ils également été notifié que tous les contractuels vont arrêter. » « Ce qui montre que malgré les combats menés par les centrales syndicales pour régler ces problèmes, le gouvernement s’entête. Il est temps que les centrales syndicales font face à ce gouvernement pour que la situation puisse être réglée. Il est temps que le monde syndical se mobilise. Il faut déposer le préavis de grève pour paralyser toute l’administration et toute la corporation du Sénégal, du monde du travail. », a fustigé pape Diallo, coordonnateur ».
" A Dakar Dem Dikk", a revelé, le coordonnateur, "on nous a signalé une mis à pied de 26 jours et de 8 jours deux fois. Depuis sa prise de fonction à nos jours, le directeur de DDD a recruté 210 agents. Au niveau du port, il y a presque la famille Khombole et les gardes de corps de Ousmane Sonko", ont dénoncé les syndicalistes.
Face à la situation, les syndicalistes ont estimé que le temps des négociations est révolu. Modi Guiro a annoncé que le FSDT allait adresser de nouvelles correspondances au Premier ministre, Ousmane Sonko. Cependant, si le gouvernement n'apporte pas de satisfaction sur la majorité des revendications, le Front va suivre sa " feuille de route" en commençant par le dépôt d'un préavis de grève aux sorties de cette assemblée générale », a indiqué Modi Guiro, « nous allons encore adresser des correspondances aux autorités de la République, le Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko pour faire le point avec eux et les écouter, pour qu'ils nous indiquent les mesures et les décisions qui seront prises pour répondre aux attentes des travailleurs que nous sommes et au-delà aux attentes des populations de notre pays. Et si nous n'avons pas de réponse, bien sûr, nous avons une feuille de route, et nous avions tous décidé qu'ensemble, s'il n'y a pas de réponse sur la majorité des réponses ou de satisfaction sur la majorité de nos revendications, le Front pourrait éventuellement déposer un préavis de grève. Et nous sommes toujours dans cette dynamique ».
Les sydicalistes veulent passer à l'Étape superiuer. Ils ont appelé à court-circuiter le Premier ministre et à s'adresser directement au Président Diomaye Faye. « Notre seul et unique interlocuteur doit être le président de la République Diomaye Faye, » ont -t-ils lancé. « le gouvernement de Ousmane Sonko a jeté dans les rues, 3633 salariés. Je prends l’exemple d’une Dame de l’ACETef, une secrétaire générale nommée sur décret et agent de l’ACEpe, pendant douze ans services, aujourd’hui son salaire est bloqué. Idem au niveau de la Cices. Une autre dame, 23 ans de services, aujourd’hui jeté dans les rues. Sadir, après 4 contrats au niveau du port, ils sont tous remplacés. Il faut que ça cesse. Ce front syndical doit passer à l’action. Notre seul et unique interlocuteur doit être le président de la République Diomaye Faye. On ne devrait plus s’entretenir avec le Premier ministre. Parce que c’est lui-même qui a signé une circulaire le 20 juin 2024 ».
"Le temps est à l’action. On doit plus négocier avec le Premier ministre, on doit parler directement au président. Et ce que nous attendons de lui, ce n’est pas une revendication, mais une réclamation, c’est la réintégration intégrale de tous les licenciés, deuxième point la généralisation de l’indemnité de logement, les décisionnaires qui attendent, les médecins. Restons dans l’action, c’est la révolte ou la justice. », Fall Rts.
Pape Diallo a fustigé la passivité, estimant que le monde syndical doit se mobiliser, car " les secteurs qui portent l’économie de ce pays sont à genoux". "dettes de plus de 150 milliards dans le BTP et le secteur du pétrole". "A entendre les camarades des secteurs en lutte, il est évident que nous devons dépasser la première forme de lutte qui est la protestation verbale. Le pacte que nous avons signé, a été négocié et bien négocier. Le problème, aujourd’hui, c'est les engagements qui ne sont pas respectés, aucun acte concret n’a été posé dans ce sens des objectifs indiqués par le pacte. Et pendant ce temps, la Croix-Rouge, l’administration, les licenciements continues, les actes administratifs qui sont presque au coup du processus tardent à être signés. Aujourd’hui, le mouvement syndical si nous ne nous mobilisons pas, nous sommes en train de traverser un moment extrêmement difficile. Les secteurs qui portent l’économie de ce pays sont à genoux, quand le bâtiment va tout va, le bâtiment est à genoux, les BTP sont à genoux. « Les discours, ça suffit. Il faut déposer le préavis de grève pour paralyser toute l’administration et toute la corporation du Sénégal, du monde du travail, » a-t-il conclu.
Les syndicalistes ont affirmé qu'ils devaient dépasser la simple "protestation verbale" pour un "acte syndical fort" avec un mot d'ordre. «Il faut passer aux actes, nous avons écrit beaucoup de correspondances, ils nous promettent, mais ne passent jamais à l’acte. Un syndicaliste reste un syndicaliste, son fort, c’est le terrain, les discours, ça suffit", a répliqué Mme Bakhaw.
Elle a rappelé que le pacte social a été signé par les représentants des centrales syndicales. Mais selon elle, "signer un pacte social ne veut pas dire qu’on ne doit pas aller en grève. Il y a trop de problèmes dans ce pays, les travailleurs, souffrent, c’est un drame social, nous sommes à l’ouverture des classes, y a des licenciés, y a d’autres personnes dont les enfants ne sont pas encore allés à l’école par ce qu’ils n’ont pas de quoi payer les inscriptions. Le Premier ministre avait donné des instructions, mais s’il avait tapé sur la table, ils allaient exécuter".
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