Des soldats du groupe armé du MEND, le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger, en fin 2009. guerre totale
Le Mend, le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger était resté silencieux depuis l'élection du président Goodluck Jonathan en avril 2011, voilà qu’il menace de reprendre le combat.
Samedi 4 février à 19h30, des combattants du MEND, le Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger, ont attaqué et détruit un oléoduc de la société pétrolière Agip, dans l’Etat de Bayelsa, au sud du pays. Dans le communiqué revendiquant l’attaque, le groupe armé, a indiqué que l’action était annonciatrice « de choses à venir ».
« Jusqu’à présent, notre silence a été stratégique », écrit le Mend. « Le moment venu nous allons réduire à zéro la production pétrolière du Nigeria et nous chasserons les compagnies qui nous volent ». Le MEND menace notamment de s’en prendre à des sociétés sud-africaines opérant au Nigeria. Le groupe armé estime que le président sud-africain Jacob Zuma se serait mêlé du combat du peuple du Delta. Des propos qui font suite au report du procès d’Henri Oka à Johannesburg. Le présumé ex-leader du MEND est accusé d’être le cerveau du double attentat à la voiture piégée, qui avait fait douze morts le 1er octobre 2010, jour de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. Son procès devait s’ouvrir le 30 janvier dernier, il a été repoussé au 1er octobre prochain.
Au plus fort des sabotages, entre 2007 et 2009, les attaques répétées de groupes armés avaient fait chuter la production de brut à environ 1 million de barils par jour, contre 2,6 millions en 2006. Le programme d'amnistie mis en place depuis a permis un calme relatif. Mais au fil du temps, beaucoup de rebelles seraient retourné dans les criques. Sous la banière du Mend ou comme de simple bandits.
Selon des sources concordantes, plus de dix personnes travaillant dans la région du Sud pétrolifère auraient d’ailleurs été enlevées ces dernières semaines dans la plus grande discrétion. Une reprise des violences constituerait un problème majeur pour l'administration nigériane, déjà confrontée depuis des mois à l’insurrection islamiste meurtrière menée par le groupe Boko Haram dans le nord du pays.
Pour l’heure, le groupe italien ENI, la maison mère d’Agip, n’a fait aucun commentaire. Depuis l’élection du président Goodluck Jonathan en avril 2011, le MEND a très peu fait parler de lui, mais la donne pourrait bien changer.
Source: RFI
Samedi 4 février à 19h30, des combattants du MEND, le Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger, ont attaqué et détruit un oléoduc de la société pétrolière Agip, dans l’Etat de Bayelsa, au sud du pays. Dans le communiqué revendiquant l’attaque, le groupe armé, a indiqué que l’action était annonciatrice « de choses à venir ».
« Jusqu’à présent, notre silence a été stratégique », écrit le Mend. « Le moment venu nous allons réduire à zéro la production pétrolière du Nigeria et nous chasserons les compagnies qui nous volent ». Le MEND menace notamment de s’en prendre à des sociétés sud-africaines opérant au Nigeria. Le groupe armé estime que le président sud-africain Jacob Zuma se serait mêlé du combat du peuple du Delta. Des propos qui font suite au report du procès d’Henri Oka à Johannesburg. Le présumé ex-leader du MEND est accusé d’être le cerveau du double attentat à la voiture piégée, qui avait fait douze morts le 1er octobre 2010, jour de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. Son procès devait s’ouvrir le 30 janvier dernier, il a été repoussé au 1er octobre prochain.
Au plus fort des sabotages, entre 2007 et 2009, les attaques répétées de groupes armés avaient fait chuter la production de brut à environ 1 million de barils par jour, contre 2,6 millions en 2006. Le programme d'amnistie mis en place depuis a permis un calme relatif. Mais au fil du temps, beaucoup de rebelles seraient retourné dans les criques. Sous la banière du Mend ou comme de simple bandits.
Selon des sources concordantes, plus de dix personnes travaillant dans la région du Sud pétrolifère auraient d’ailleurs été enlevées ces dernières semaines dans la plus grande discrétion. Une reprise des violences constituerait un problème majeur pour l'administration nigériane, déjà confrontée depuis des mois à l’insurrection islamiste meurtrière menée par le groupe Boko Haram dans le nord du pays.
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