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Le Mali dans l'expectative après les attaques des touaregs

La rébellion touarègue, en sommeil depuis 2009, ressurgit dans le nord du Mali où elle a attaqué trois villes, Ménaka, Aguelhok et Tessalit. Une résurgence qui coïncide avec le retour de Libye de rebelles touaregs ayant combattu aux côtés du colonel Kadhafi. Ces actions fragilisent un peu plus le Mali, déjà aux prises avec les terroristes d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).



Que ce soit dans les bourgs de Ménaka, dans celle de Tessalit ou d’Aguelhok où se sont déroulées les attaques des touaregs, la nuit a été plutôt calme.

Les rebelles disent toujours tenir leurs positions, mais un renfort de troupes de l’armée régulière est arrivé en provenance de Gao, dans la ville de Ménaka, au cours de la nuit de mercredi à jeudi. Elles auraient tenté une nouvelle approche de la ville en fin de matinée. Une source indépendante parlait de combats côté Ansongo.

A Tessalit et à Aguelhok la situation est sous contrôle, estime de son côté un responsable du poste de commandement opérationnel de l’armée.

Les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) se seraient repliés hors d'Amachach, camp militaire qui se trouve à une kilomètres de la ville de Tessalit.

Le MNLA aurait également quitté le camp d'Aguelhok. Enfin, des habitants de Kidal assurent ce jeudi matin que la situation est calme dans la ville. Les fouilles de domiciles ont cessé. Néanmoins, la ville reste sous tension. L'armée a réquisitionné quasiment tous les véhicules civils. Des personnes auraient été même interpellées.

Contrairement à la rébellion touarègue de 2006 où, après avoir attaqué un camp militaire, des rebelles s'étaient repliés dans une zone montagneuse avant d'engager un round de négociations, cette fois-ci, ils semblent restés sur le terrain.

Aucun bilan précis des combats n'a été donné pour les combats de ces deux derniers jours : on parle de morts et de prisonniers mais l'information reste invérifiable.

Le Mali est déjà affecté par la présence d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Plusieurs opérations militaires ont eu lieu pour tenter de déloger les terroristes sans succès. Fin novembre 2010, Aqmi revendiquait l'enlèvement de cinq otages, dont deux Français.


Vendredi 20 Janvier 2012 - 00:01


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