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Le PDS a "subi toutes les brimades" sous Macky Sall, estime Ousmane Goudiaby



Le PDS a "subi toutes les brimades" sous Macky Sall, estime Ousmane Goudiaby
Le président de la Fédération Nationale des Cadres Libéraux (FNCL), Ousmane Goudiaby, est monté au créneau sur PressAfrik TV ce dimanche 5 octobre. Lors de l'émission "Face au jury", le responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a dressé un réquisitoire sévère contre l'ancien président Macky Sall, l'accusant d'avoir ciblé son parti par des brimades et une instrumentalisation de la justice, tout en appelant à un assainissement du débat public.

Ousmane Goudiaby n'a pas mâché ses mots pour décrire la relation entre le PDS et l'ancien chef de l'État. « On a tellement vécu avec Macky Sall », a-t-il déclaré, avant d'affirmer : « c'est le PDS qui a le plus subi de brimade sous son magistère » .

L'une des preuves avancées est le cas de Karim Wade, le fils de l'ancien président Abdoulaye Wade. M.Goudiaby a repris l'accusation selon laquelle Macky Sall aurait « exilé de force Karim Wade ». Il s'est appuyé sur les propres déclarations de l'intéressé : « Karim l'a même dit dans son discours avant l'élection présidentielle de 2024 que l'exil tire à sa fin. C'est l'exil que Macky Sall avait organisé ».

Ce différend remonte à l'époque où Macky Sall, alors président de l'Assemblée nationale et membre du PDS, avait convoqué Karim Wade pour s'expliquer sur sa gestion de fonds publics, un acte qui avait précipité leur rupture .

Interrogé pour savoir si le gouvernement actuel utilisait également la justice à des fins politiques, Ousmane Goudiaby a cité le cas du chroniqueur Badara Gadiaga. Il a précisé que sa position n'était pas une défense personnelle de l'individu, mais du « principe de liberté ».

Il a raconté que « la machine judiciaire s'est enclenchée » contre Gadiaga suite à un débat télévisé avec l'actuel ministre de la Culture. « Je pense que cette arrestation de Badara Gadiaga ressemble à de l'instrumentalisation de la justice », a-t-il asséné, voyant dans cette affaire un possible précédent inquiétant.

Malgré sa ferme critique des abus supposés du pouvoir, le président de la FNCL a aussi pris position contre les dérives verbales dans l'arène politique. Il a appelé à mettre un terme aux insultes, que ce soit dans l'opposition ou sur les réseaux sociaux.

« Les insultes [...] on n'en a pas besoin. Il faut que ça s'arrête, et que les Sénégalais sachent que ce n'est pas les insultes qui développent un pays », a-t-il fustigé, plaidant pour un débat public plus sain et centré sur les véritables enjeux de développement .

Fatime Gueye (stagiaire)

Dimanche 5 Octobre 2025 - 18:22


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