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Le Parti démocratique sénégalais se cherche un nouveau souffle

A Dakar, le Parti démocratique sénégalais de l'ancien président Abdoulaye Wade s’organise en vue des élections locales de l’an prochain. Depuis 2009, la capitale est acquise au Parti socialiste. Et avec sa double défaite en 2012 -à la présidentielle et aux législatives- le Parti démocratique sénégalais (PDS) est profondément affaibli. De plus, son image est entachée par les nombreuses auditions de ses militants sur de possibles enrichissements illicites. C’est dans ce contexte de crise que la fédération PDS de Dakar s’est réunie ce samedi 19 janvier.



Le Parti démocratique sénégalais se cherche un nouveau souffle

Comment conquérir Dakar lorsqu’on a perdu deux élections d’affilée et que plusieurs leaders ont quitté le parti ? C’est la question qui taraude plusieurs dizaines de dirigeants locaux du PDS réunis samedi 19 janvier dans la capitale sénégalaise.

Le ton est à l’introspection. Ces responsables veulent dans un premier temps regagner la confiance des électeurs en les encourageant à s’inscrire sur les listes électorales, comme l’explique Hassan Bah, l’un des responsables du parti : « Dakar avait 19 sections communales. Nous en avions gagnées trois et nous avions perdu les 16 autres. L’organisation de la jeunesse libérale va faire donc un travail important pour que les militants en âge électoral puissent être inscrits sur le fichier électoral. Et ça, nous en avons pour trois mois. La deuxième phase consistera à parler aux citoyens au niveau de toutes les collectivités locales. »

Mais, au-delà de ce travail de proximité et alors que plusieurs anciens ministres libéraux font l’objet d’enquête sur leur fortune, certains responsables du parti commencent à envisager une nouvelle forme de leadership : « Notre parti ne pourra plus être dirigé comme il l’a été parce que nous ne pouvons plus avoir quelqu’un comme Abdoulaye Wade qui est multidimensionnel. Nous sommes pour une démocratie interne et nous sommes pour un leadership éclaté. Il faut mettre en place un groupe d’hommes, de cadres, capables, chacun dans le domaine qui lui est confié, de faire très bien ce travail. »

Sur le fond, le discours reste le même. Ces responsables mettent en avant les infrastructures réalisées sous Abdoulaye Wade pour convaincre de potentiels nouveaux militants d’adhérer à leurs idées.

Source : Rfi.fr
 


Dépêche

Dimanche 20 Janvier 2013 - 16:14


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