
Selon les informations rassemblées, la mort assistée pourra être pratiquée dans des établissements du service national de santé, ou tout autre lieu « choisi par le patient » dès lors qu'il disposera « des conditions cliniques et de confort adéquates », précise la loi. Si le vote est bien adopté vendredi par le Parlement, il sera envoyé au président conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, qui pourra ensuite promulguer la loi, la soumettre à l'analyse de la Cour constitutionnelle ou y opposer son veto, qui pourrait alors être toutefois annulé par un deuxième vote des députés.
Le moment venu, le médecin du patient devra s’assurer une dernière fois de sa volonté de mettre fin à ses jours, en présence de témoins. La mort assistée pourra être pratiquée dans des établissements du service national de santé, ou tout autre lieu "choisi par le patient" dès lors qu’il disposera "des conditions cliniques et de confort adéquat", précise la loi.
En octobre, le Parlement portugais avait rejeté un projet de référendum sur l’euthanasie, suite à une pétition lancée par la Fédération pour la vie, qui avait recueilli près de 100 000 signatures. "Il s’agit de provoquer activement la mort de quelqu’un. Or le rôle de l’Etat est de prendre soin, non pas de tuer", a fait valoir José Maria Seabra Duque, un des responsables de cette organisation d’inspiration catholique.
Le docteur Jorge Espirito Santo s’attend, lui, à vivre "un jour historique". «Les personnes méritent d’avoir le droit de pouvoir choisir», argumente cet oncologue retraité, de 66 ans, qui milite depuis des années au sein du mouvement pour la dépénalisation de la mort assistée.
Le moment venu, le médecin du patient devra s’assurer une dernière fois de sa volonté de mettre fin à ses jours, en présence de témoins. La mort assistée pourra être pratiquée dans des établissements du service national de santé, ou tout autre lieu "choisi par le patient" dès lors qu’il disposera "des conditions cliniques et de confort adéquat", précise la loi.
En octobre, le Parlement portugais avait rejeté un projet de référendum sur l’euthanasie, suite à une pétition lancée par la Fédération pour la vie, qui avait recueilli près de 100 000 signatures. "Il s’agit de provoquer activement la mort de quelqu’un. Or le rôle de l’Etat est de prendre soin, non pas de tuer", a fait valoir José Maria Seabra Duque, un des responsables de cette organisation d’inspiration catholique.
Le docteur Jorge Espirito Santo s’attend, lui, à vivre "un jour historique". «Les personnes méritent d’avoir le droit de pouvoir choisir», argumente cet oncologue retraité, de 66 ans, qui milite depuis des années au sein du mouvement pour la dépénalisation de la mort assistée.
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