« Nous tirerons les leçons nécessaires de ces événements », affirme le Premier ministre, Jean Ravelonarivo, dans un communiqué transmis à la presse. Avec 17 députés en sa faveur sur les 112 votants vendredi, le Premier ministre ne fait pas de triomphalisme. Il préfère appeler les uns et les autres à baisser les armes : « Notre progression vers le succès commun nécessitera une solidarité sans faille » affirme-t-il.
Mais aujourd’hui, plus que la solidarité c’est la défiance qui règne. Si bien que certains partisans du pouvoir évoquent l’hypothèse d’un remaniement du gouvernement après les élections communales de fin juillet. En attendant, les tentatives de dialogue devraient reprendre entre le président de la République et l’Assemblée nationale.
La recherche d’un pacte de responsabilité entre les institutions était une recommandation de la Haute Cour constitutionnelle et le président Rajaonarimampianina semble préférer cette option. La dissolution de la Chambre basse n’est pas évoquée pour l’instant.
De leur côté, les 95 députés frondeurs ne ferment pas la porte aux négociations avec l’exécutif. Mais d’abord ils veulent sanctionner ceux qui ont fait échouer le vote de la motion : le président de l’Assemblée nationale est en ligne de mire. Les députés l’accusent de les avoir trahis. Un projet pour le destituer est en cours d’élaboration.
-
L’épouse du président déchu de Guinée-Bissau mise en examen au Portugal
-
Putsch déjoué au Bénin : 30 militaires envoyés en prison
-
Tentative de coup d’État au Bénin: une trentaine de personnes, majoritairement des militaires, placées sous mandat de dépôt
-
RDC: au Sud-Kivu, l'AFC/M23 annonce son retrait sous conditions de la ville d'Uvira
-
Madagascar: le président Randrianirina s'explique sur son récent voyage à Dubaï




L’épouse du président déchu de Guinée-Bissau mise en examen au Portugal


