C’est une visite inattendue qu’a effectué le numéro deux du pouvoir soudanais en Éthiopie. Officiellement, celui que l’on surnomme Hemetti s’est rendu à Addis-Abeba pour discuter de questions bilatérales, mais on pourrait plus facilement parler de questions frontalières.
D’abord, car le Soudan et l’Éthiopie s’affrontent sur le dossier du GERD, le Grand Barrage de la Renaissance sur le Nil construit par l’Éthiopie. Aligné sur la position égyptienne, Khartoum demande à son voisin éthiopien de partager les informations de la construction du barrage pour éviter les inondations dans le pays. Une source diplomatique assure que le Soudan ne fait que très peu confiance au Premier ministre Abiy Ahmed sur ce dossier.
Autre conflit frontalier, le triangle de Fashaga, au niveau de la province éthiopienne du Tigré. Les deux pays se disputent un territoire fertile que l’armée soudanaise a finalement repris par la force fin 2020 alors que l’Éthiopie s’enfonçait dans la guerre civile. Depuis, les tensions ne s’apaisent pas, et des affrontements de faible intensité s’y déroulent.
« Les relations soudano-éthiopiennes ont tout au long de l'histoire été bien établies et développées, dominées par le respect mutuel et les intérêts communs. Je suis heureux de me rendre aujourd'hui à Addis-Abeba et de rencontrer les dirigeants de ce beau pays dans une atmosphère fraternelle, qui confirme la profondeur et la force des relations entre les deux pays », a écrit sur Twitter le général Daglo.
D’abord, car le Soudan et l’Éthiopie s’affrontent sur le dossier du GERD, le Grand Barrage de la Renaissance sur le Nil construit par l’Éthiopie. Aligné sur la position égyptienne, Khartoum demande à son voisin éthiopien de partager les informations de la construction du barrage pour éviter les inondations dans le pays. Une source diplomatique assure que le Soudan ne fait que très peu confiance au Premier ministre Abiy Ahmed sur ce dossier.
Autre conflit frontalier, le triangle de Fashaga, au niveau de la province éthiopienne du Tigré. Les deux pays se disputent un territoire fertile que l’armée soudanaise a finalement repris par la force fin 2020 alors que l’Éthiopie s’enfonçait dans la guerre civile. Depuis, les tensions ne s’apaisent pas, et des affrontements de faible intensité s’y déroulent.
« Les relations soudano-éthiopiennes ont tout au long de l'histoire été bien établies et développées, dominées par le respect mutuel et les intérêts communs. Je suis heureux de me rendre aujourd'hui à Addis-Abeba et de rencontrer les dirigeants de ce beau pays dans une atmosphère fraternelle, qui confirme la profondeur et la force des relations entre les deux pays », a écrit sur Twitter le général Daglo.
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