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Le génocide plane sur la Côte d’Ivoire



Le génocide plane sur la Côte d’Ivoire
En côte d’Ivoire, il y a une incitation à la haine, aujourd’hui les médias ont peur d’écrire. Beaucoup de journaux qui sont favorable à Alassane Ouattara ne peuvent pas écrire, les journalistes sont menacés par des groupes, de plus en plus on arrête les manifestants, il y a des exécutions extra judiciaires, on lance des grenades dans les mosquées. Tout ceci fait penser à des membres d’organisations des droits de l’homme au Sénégal que la Côte d’Ivoire n’est pas loin de vivre la pire catastrophe, c'est-à-dire le génocide. De l’avis du président du Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), Momar Talla Kane qui, à l’occasion d’une conférence de presse organisée par la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO), ce qui se passe en Côte d’Ivoire est hors de toute logique démocratique. Invitant la CEDEAO à prendre ses responsabilités, il a indiqué que «ce qui se passe en Côte d’Ivoire peut se passer ailleurs».

Une conférence de presse a été organisée ce lundi 20 décembre au siège de la RADDHO pour prévenir l’opinion nationale et internationale sur une logique qui s’est enclenchée aujourd’hui en Côte d’Ivoire. «Les organisations que nous sommes, sont réunies pour prévenir sur les risques de génocide en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui tout est planté. Il y a des mercenaires qui, de plus en plus, commencent à être recruter en Côte d’Ivoire, au Libéria, on nous parle également de gens qui viennent de l’Angola. Si la Communauté Internationale tarde à réagir, franchement ça va être le chao et la situation risque d’être ingérable» a soutenu, le Président de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO), Alioune Tine.

Le directeur de la section sénégalaise d'Amnesty International, Seydi Gassama, lui pense, «en attendant qu’on parle de génocide, que l’ensemble de ces actes qui sont posés par Gbagbo peuvent être qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité». Selon lui, il faut que le conseil de sécurité s’autosaisisse, le procureur ne pouvant le faire.

Pour lui, le conseil de sécurité qui a reconnu Ouattara, qui a adressé un sévère avertissement à Gbagbo doit, aujourd’hui, déféré la situation de la Côte à la CPI, ne pas attendre que les tirs se termine pour ensuite dire au procureur général de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, va enquêter. Il faut tout de suite déférer la situation de la Côte à la CPI et permettre au procureur d’accroitre la pression sur Gbagbo.


Papa Mamadou Diéry Diallo

Lundi 20 Décembre 2010 - 14:28


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