Le 22 novembre, le président égyptien Mohamed Morsi a recu le nouveau procureur général, après avoir limogé son prédécesseur.
De la droite à la gauche, du libéral Mohamed ElBaradei au socialiste Hamdin Sabbahi, des magistrats aux journalistes, tous les partis et courants non islamistes s’accordent à accuser le président Morsi de s’être érigé en « pharaon et dictateur de droit divin ». Ils ont exigé que le raïs abroge son décret et forme un nouveau gouvernement de salut national. Ils ont promis de lutter pacifiquement jusqu’à la réalisation de leurs revendications.
Des protestations qui ne semblent pas avoir impressionné le président égyptien. Malgré ces protestations, il a adopté un nouveau décret baptisé « loi de défense de la révolution ». Une sorte de nouvelle loi de l’état d’urgence puisque le procureur spécial peut incarcérer pour six mois toute personne soupçonnée de menacer la révolution sans la traduire en justice.
Vendredi sera donc une journée à risque puisque pro et anti-Morsi ont appelé à descendre dans la rue. Les non islamistes ont annoncé qu’ils manifesteront place Tahrir et les Frères musulmans devant la présidence. Mais si le territoire semble bien délimité au Caire, il n’en va pas de même dans les autres villes d’Egypte où les partisans et adversaires du président pourraient entrer en confrontation.
Des protestations qui ne semblent pas avoir impressionné le président égyptien. Malgré ces protestations, il a adopté un nouveau décret baptisé « loi de défense de la révolution ». Une sorte de nouvelle loi de l’état d’urgence puisque le procureur spécial peut incarcérer pour six mois toute personne soupçonnée de menacer la révolution sans la traduire en justice.
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