Dès la victoire de Donald Trump, en novembre dernier, il a rendu sa « green card », le précieux permis de résidence américain, véritable sésame qui permet aux étrangers de travailler aux Etats-Unis. Agé de 83 ans, Wole Soyinka vivait depuis 20 ans aux Etats-Unis, où il était attaché au département des Affaires afro-américaines de l’université de New York.
Le prix Nobel de littérature 1986 n’a jamais mâché ses mots ni caché ses convictions politiques. Il a été emprisonné au Nigeria entre 1967 et 1969 pour avoir soutenu le mouvement d'indépendance du Biafra. Et, en 2014, il fustigeait le gouvernement nigérian, « incapable de maîtriser ces fous furieux de Boko Haram ».
Aujourd’hui, il se dit révolté par l’élection d’un président qui « a exploité la xénophobie ambiante pour accéder à la Maison Blanche ». « Je suis contre la construction des murs. Pour moi, il a été très difficile de voir des centaines de millions d’Américains applaudir Trump », a-t-il déclaré.
Wole Soyinka s’installera en Afrique du Sud, où l’université de Johannesburg lui offre un poste de professeur et l’invite à participer au débat sur « la décolonisation et l’africanisation du savoir dans le système éducatif sud-africain ». Un beau défi pour cet auteur, réputé pour son engagement pour la démocratie et la justice.
Le prix Nobel de littérature 1986 n’a jamais mâché ses mots ni caché ses convictions politiques. Il a été emprisonné au Nigeria entre 1967 et 1969 pour avoir soutenu le mouvement d'indépendance du Biafra. Et, en 2014, il fustigeait le gouvernement nigérian, « incapable de maîtriser ces fous furieux de Boko Haram ».
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