L’alternance de 2000 était porteuse d’une révolution, d’une consolidation de la démocratie, d’une autre façon de gérer les affaires de la cité. Mais les espoirs ont été déçus
2012 semblait avoir embrayé sur l’ère d’une rupture, oui rompre avec la politique politicienne était devenu un impératif. Il fallait une alternative qui permette à la fois les objectifs de transparence financière, de bonne gouvernance et de mise à contribution de l’efficacité opérationnelle
Abdoul Mbaye premier ministre semblait confirmer cette approche de la légitimation technocratique pour trouver de véritables solutions aux problèmes du pays mais son remplacement par Mimi Touré ‘un premier ministre politique’ sonnait comme retour en zone. On renonce à mettre en œuvre les véritables changements au profit d’ajustements marginaux qui vont reproduire les tares de l’ancien régime. Les transhumants sont une facette de ce jeu brouille la démocratie, remet en question la notion d’alternance au sens de basculement démocratique…
En réalité, je ne suis pas surpris qu’elle s’en remette à Dieu, la façon dont elle a géré les ‘biens mal acquis’ (au risque d’en faire un programme du gouvernement), ses conflits récurrents avec les syndicats des magistrats et de greffiers, sa propension à être présente partout (on se rappelle de ce fameux chèque exhibé à la télé par un fameux ministre de la justice pour faire le ‘job’ du trésor publique) m'a rendu très septique à sa nomination
Gérer des problèmes opérationnels et trouver des solutions n’a rien à voir avec show médiatique et ‘baré histoires’. Il faut un vécu professionnel, un savoir faire opérationnel, savoir rendre compte sur des objectifs précis ce qui n’est pas toujours le cas pour les fonctionnaires internationaux.
Il me semble que tout change pour que rien ne change dans la façon de faire la politique dans ce pays, c’est parce que nous sommes des privilégiés que nous devons porter le combat, aider à la naissance d’une conscience citoyenne forte qui sache prendre ses responsabilités, repenser la notion d’alternance en termes de changement de régime et …. Etre militant du Sénégal avant d’être militant d’un parti politique…..
2012 semblait avoir embrayé sur l’ère d’une rupture, oui rompre avec la politique politicienne était devenu un impératif. Il fallait une alternative qui permette à la fois les objectifs de transparence financière, de bonne gouvernance et de mise à contribution de l’efficacité opérationnelle
Abdoul Mbaye premier ministre semblait confirmer cette approche de la légitimation technocratique pour trouver de véritables solutions aux problèmes du pays mais son remplacement par Mimi Touré ‘un premier ministre politique’ sonnait comme retour en zone. On renonce à mettre en œuvre les véritables changements au profit d’ajustements marginaux qui vont reproduire les tares de l’ancien régime. Les transhumants sont une facette de ce jeu brouille la démocratie, remet en question la notion d’alternance au sens de basculement démocratique…
En réalité, je ne suis pas surpris qu’elle s’en remette à Dieu, la façon dont elle a géré les ‘biens mal acquis’ (au risque d’en faire un programme du gouvernement), ses conflits récurrents avec les syndicats des magistrats et de greffiers, sa propension à être présente partout (on se rappelle de ce fameux chèque exhibé à la télé par un fameux ministre de la justice pour faire le ‘job’ du trésor publique) m'a rendu très septique à sa nomination
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