Trois choses ont mobilisé l’attention générale à Conakry en ce jour de vote.
La première, c’est un phénomène naturel. Un immense arc-en-ciel a traversé le ciel de Conakry pendant plusieurs heures ce samedi. L’arc-en-ciel est le symbole du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti présidentiel, et bien évidemment dans le camp d’Alpha Condé on a vu dans ce phénomène naturel un heureux présage.
La deuxième chose à noter, c’est la belle affluence dans les bureaux de vote. Les Guinéens se sont déplacés en masse et globalement dans le calme. Il y a certes eu quelques incidents, notamment des électeurs frustrés de ne pouvoir voter parce qu’ils n’avaient pas reçu leur carte d’électeur.
Manque de matériel
Mais ce qu’il faut surtout noter, c’est que la commission électorale, la Céni, a passé la journée à corriger des dysfonctionnements. En banlieue de Conakry notamment beaucoup de bureaux manquaient encore - ce samedi matin - de matériel. A Sangoya, Wanindara, Simbaya, les bureaux de vote ont été livrés dans l’après-midi, mais on a parfois dû improviser et, par exemple, partager des bulletins de vote entre plusieurs bureaux de vote pour pallier les manques. En province, certains opposants signalent des bureaux de vote trop éloignés des électeurs ou même carrément introuvables et des dérogations excessives ainsi que des enveloppes manquantes.
Un accouchement délicat donc pour ces élections législatives, mais une participation qui, notamment à Conakry, devrait être plus qu’honorable.
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


