La première opération a été menée par les Navy Seals, l’élite de la marine américaine, à Barawe dans le sud de la Somalie, à 180 km de Mogadiscio, la capitale. Le commando, arrivé à l’aube samedi par la mer, a attaqué une villa. L’échange de coups de feu a duré plus d’une heure, avec le soutien aérien d’hélicoptères américains.
Les Seals visaient l’un des leaders des shebabs. Mais ayant dû se retirer précipitamment, ils n’ont pu confirmer si le chef jihadiste avait été tué au cours de l’attaque. Un responsable américain a déclaré au New York Times que le raid avait été prévu, il y a une semaine et demie, en relation avec l’attentat du centre commercial Westgate de Nairobi.
Menaces
Cette opération, la première de cette importance en quatre ans, souligne, selon les experts, combien les Etats-Unis prennent désormais au sérieux la menace que présentent les shebabs, non seulement pour la région, mais pour l’Occident.
La seconde opération, qui a eu lieu à Tripoli en Libye, a permis aux forces spéciales américaines de s’emparer d’Abou Anas Al-Libi, importante figure d’al-Qaïda, soupçonnée d’avoir été l’instigateur des attentats de Nairobi et Dar-Es-Salam en 1998. Sa tête était mise à prix pour cinq millions de dollars par le gouvernement américain.
-
Kenya: au moins 42 personnes tuées dans la rupture d'un barrage au nord de Nairobi, selon le gouverneur local
-
Kenya : des dizaines de personnes disparaissent après le chavirement d'un bateau
-
Congo-Brazzaville: cinq jours sans électricité dans la capitale
-
Canicule en Guinée: «Il va falloir faire des choses concrètes»
-
Mali: la Cour constitutionnelle demande des comptes sur les émoluments des membres du CNT