L'incident de lundi, à l'aéroport de Juba, n'est pas le premier à révéler que les Tigréens d'Éthiopie vivent désormais sous pression. Les casques bleus ayant refusé d'embarquer pour Addis Abéba ont dit, aux passagers sud-soudanais qui les ont aidé, craindre pour leur vie s'ils retournaient au pays.
Rapatriements forcés
Ils avaient sans doute quelques précédents en tête. Car, dès le début du conflit dans le Tigré, des rapatriements forcés de soldats tigréens des contingents de l'ONU ou de l'Union africaine de Somalie et du territoire disputé d'Abiyé, entre le Soudan et le Soudan du Sud, avaient déjà eu lieu. Quatre officiers tigréens de la Minuss avaient été renvoyés de force en Ethiopie par d'autres soldats les 11 et 21 novembre, sans que la direction de l'ONU en soit informée.
Policiers tigréens à la maison
De nombreux policiers tigréens avaient également disparu des rues d'Addis Abéba. Nombre d'entre eux, sous couvert d'anonymat, ont raconté qu'on leur avait enjoint de rester chez eux, de même que beaucoup de fonctionnaires, de personnels d'ambassade et d'employés. Les Tigréens évitent d'ailleurs de parler leur langue, le tigrinya, dans la rue. Et en novembre, la Commission nationale des droits de l'homme avait même demandé des explications à l'aviation civile : les passagers tigréens étaient en effet refoulés à l'embarquement à l'aéroport international.
Rapatriements forcés
Ils avaient sans doute quelques précédents en tête. Car, dès le début du conflit dans le Tigré, des rapatriements forcés de soldats tigréens des contingents de l'ONU ou de l'Union africaine de Somalie et du territoire disputé d'Abiyé, entre le Soudan et le Soudan du Sud, avaient déjà eu lieu. Quatre officiers tigréens de la Minuss avaient été renvoyés de force en Ethiopie par d'autres soldats les 11 et 21 novembre, sans que la direction de l'ONU en soit informée.
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