Le personnel des agences de la BCEAO a été requis pour « assurer les services ordinaires » de ces établissements, selon un décret signé par Laurent Gbagbo. En réplique à cette réquisition « illégitime et illégale, donc nulle et de nul effet », Alassane Ouattara, l'autre président ivoirien proclamé, a annoncé la « fermeture » des agences de la BCEAO dans le pays à compter du mercredi 26 janvier, indique un communiqué de ses services. Cependant mercredi, comme la veille, les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo gardaient toujours l'accès au siège ivoirien de la BCEAO à Abidjan, a constaté une journaliste de l'AFP. Un pick-up et un blindé étaient notamment garés devant l'agence, et plusieurs éléments FDS étaient assis sous une bâche. Le décret de M. Gbagbo survient après la démission forcée samedi du gouverneur ivoirien de la BCEAO, Philippe-Henry Dacoury-Tabley, l'un de ses proches.
A la tête de cette institution basée à Dakar, M. Dacoury-Tabley était accusé de n'avoir pas respecté la décision de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (Uémoa) de donner à M. Ouattara -qu'elle estime seul président légitime- la signature à la BCEAO et d'avoir autorisé le décaissement de quelque 60 milliards de francs CFA (91,5 millions d'euros) en faveur du régime Gbagbo. « Les autorités de la banque centrale (à Dakar) ont demandé que toutes les opérations soient suspendues et que la BCEAO (en Côte d'Ivoire) soit fermée (...) L'instrumentalisation de la BCEAO à des fins politiques se poursuit », a déclaré mercredi soir devant la presse M. Dacoury-Tabley, à son arrivée à Abidjan en provenance de Dakar.
Il a souhaité que la crise « s'estompe et fasse place à la discussion afin de poursuivre l'intégration qui est la solution pour que nos pays sortent du sous-développement. Toute autre solution pourrait être largement dommageable pour l'ensemble des populations de l'Uémoa, car les dégâts qui se profilent à l'horizon sont des dégâts économiques, financiers et monétaires qui pourraient ne pas s'arrêter à la seule Côte d'Ivoire », a averti le gouverneur démissionnaire de la BCEAO.
A la tête de cette institution basée à Dakar, M. Dacoury-Tabley était accusé de n'avoir pas respecté la décision de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (Uémoa) de donner à M. Ouattara -qu'elle estime seul président légitime- la signature à la BCEAO et d'avoir autorisé le décaissement de quelque 60 milliards de francs CFA (91,5 millions d'euros) en faveur du régime Gbagbo. « Les autorités de la banque centrale (à Dakar) ont demandé que toutes les opérations soient suspendues et que la BCEAO (en Côte d'Ivoire) soit fermée (...) L'instrumentalisation de la BCEAO à des fins politiques se poursuit », a déclaré mercredi soir devant la presse M. Dacoury-Tabley, à son arrivée à Abidjan en provenance de Dakar.
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