Les combattants shebabs sont capables de fabriquer eux-mêmes leurs explosifs. C’est ce que révèlent pour la première fois des analyses effectuées sur les terrains d’une vingtaine d’attaques commises depuis juillet dernier en Somalie.
Il s’agit là d’un changement majeur dans les méthodes des shebabs qui utilisaient jusqu’ici essentiellement des explosifs militaires, comme des mines ou des mortiers. Mais ces dernières années, les attaques sont devenues plus fréquentes et plus dramatiques encore.
En octobre 2017 à Mogadiscio, un camion bourré d’explosifs faisait 500 morts. Une question se pose alors : comment les shebabs avaient-ils pu se procurer une telle quantité d’explosifs ? C’est là que les experts soupçonnent une fabrication maison, sans pouvoir le prouver à l’époque. Aujourd’hui, un rapport confidentiel des Nations unies confirme donc leurs doutes.
Pour fabriquer leurs bombes, les shebabs mélangeraient de la nitroglycérine hautement explosive avec du nitrate d’ammonium ou de potassium, utilisé dans les engrais, et du charbon. De quoi faciliter l’organisation des attaques.
Un camouflet pour la communauté internationale dans sa lutte contre le groupe terroriste. Une douzaine d’attaques leur sont imputées depuis le début de l’année en Somalie.
Il s’agit là d’un changement majeur dans les méthodes des shebabs qui utilisaient jusqu’ici essentiellement des explosifs militaires, comme des mines ou des mortiers. Mais ces dernières années, les attaques sont devenues plus fréquentes et plus dramatiques encore.
En octobre 2017 à Mogadiscio, un camion bourré d’explosifs faisait 500 morts. Une question se pose alors : comment les shebabs avaient-ils pu se procurer une telle quantité d’explosifs ? C’est là que les experts soupçonnent une fabrication maison, sans pouvoir le prouver à l’époque. Aujourd’hui, un rapport confidentiel des Nations unies confirme donc leurs doutes.
Pour fabriquer leurs bombes, les shebabs mélangeraient de la nitroglycérine hautement explosive avec du nitrate d’ammonium ou de potassium, utilisé dans les engrais, et du charbon. De quoi faciliter l’organisation des attaques.
Un camouflet pour la communauté internationale dans sa lutte contre le groupe terroriste. Une douzaine d’attaques leur sont imputées depuis le début de l’année en Somalie.
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