Les taliban afghans ont démenti lundi la mort du mollah Omar jugeant qu'une telle annonce relevait de la "propagande ennemie".
Son décès a été annoncé notamment par une chaîne de télévision afghane selon laquelle le chef de file de la milice islamiste a été tué au Pakistan, lors d'un déplacement entre Quetta et le Nord-Waziristan.
Les services de sécurité pakistanais avaient auparavant émis des doutes au sujet de cette information, tout comme des membres de l'état-major américain en Afghanistan, des diplomates et de hauts fonctionnaires à Kaboul.
"Il est en Afghanistan, sain et sauf", a assuré Zabihullah Mujahid, porte-parole des taliban afghans, interrogé au téléphone par Reuters.
"Nous réfutons fermement ces informations sans fondement, selon lesquelles le mollah Mohammad Omar aurait été tué", a-t-il ajouté, dénonçant la "propagande de l'ennemi destinée à porter atteinte au moral de nos combattants".
Selon un porte-parole des services de renseignements afghans, le chef suprême des taliban a disparu de Quetta, capitale de l'Etat pakistanais du Baloutchistan.
10 MILLIONS DE DOLLARS
"Nous sommes en mesure de confirmer qu'il a disparu de son repaire de Quetta, au Baloutchistan, il y a quatre ou cinq jours. On ne sait pas s'il est mort ou vivant", a déclaré Lutfullah Mashal, lors d'une conférence de presse.
Un haut responsable des services de sécurité pakistanais a également dit ne pas être en mesure de confirmer la mort du dirigeant islamiste, annoncée notamment par la chaine de télévision privée afghan Tolo.
Selon elle, il a été tué par l'Inter-Services Intelligence (ISI), les services de renseignement pakistanais. Selon un autre organe de presse, il était accompagné d'Hamid Gul, ancien dirigeant de l'ISI. L'intéressé à démenti.
"Je suis à Muree avec mon épouse et je n'ai rien à voir avec tout cela, qu'il soit mort ou pas. On ignore s'il est vivant ou mort. A mon avis, il est en vie", a-t-il dit à Reuters.
Le mollah Omar, dont la tête a été mise à prix dix millions de dollars par les Etats-Unis, aurait trouvé refuge à Quetta après le renversement du régime taliban à Kaboul, fin 2001. Il y dirigerait la "choura de Quetta", conseil de commandement de la guérilla afghane.
Son décès a été annoncé notamment par une chaîne de télévision afghane selon laquelle le chef de file de la milice islamiste a été tué au Pakistan, lors d'un déplacement entre Quetta et le Nord-Waziristan.
Les services de sécurité pakistanais avaient auparavant émis des doutes au sujet de cette information, tout comme des membres de l'état-major américain en Afghanistan, des diplomates et de hauts fonctionnaires à Kaboul.
"Il est en Afghanistan, sain et sauf", a assuré Zabihullah Mujahid, porte-parole des taliban afghans, interrogé au téléphone par Reuters.
"Nous réfutons fermement ces informations sans fondement, selon lesquelles le mollah Mohammad Omar aurait été tué", a-t-il ajouté, dénonçant la "propagande de l'ennemi destinée à porter atteinte au moral de nos combattants".
Selon un porte-parole des services de renseignements afghans, le chef suprême des taliban a disparu de Quetta, capitale de l'Etat pakistanais du Baloutchistan.
10 MILLIONS DE DOLLARS
"Nous sommes en mesure de confirmer qu'il a disparu de son repaire de Quetta, au Baloutchistan, il y a quatre ou cinq jours. On ne sait pas s'il est mort ou vivant", a déclaré Lutfullah Mashal, lors d'une conférence de presse.
Un haut responsable des services de sécurité pakistanais a également dit ne pas être en mesure de confirmer la mort du dirigeant islamiste, annoncée notamment par la chaine de télévision privée afghan Tolo.
Selon elle, il a été tué par l'Inter-Services Intelligence (ISI), les services de renseignement pakistanais. Selon un autre organe de presse, il était accompagné d'Hamid Gul, ancien dirigeant de l'ISI. L'intéressé à démenti.
"Je suis à Muree avec mon épouse et je n'ai rien à voir avec tout cela, qu'il soit mort ou pas. On ignore s'il est vivant ou mort. A mon avis, il est en vie", a-t-il dit à Reuters.
Le mollah Omar, dont la tête a été mise à prix dix millions de dollars par les Etats-Unis, aurait trouvé refuge à Quetta après le renversement du régime taliban à Kaboul, fin 2001. Il y dirigerait la "choura de Quetta", conseil de commandement de la guérilla afghane.
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