Saad Hariri a été choisi par une majorité de 65 députés, selon un communiqué lu en conférence de presse par un haut responsable de la présidence.
Premier ministre trois fois en 2009-2011 puis à partir de 2016, il est le chef de file du Courant du futur, sunnite. Sa dernière expérience s'était achevée par une démission, le 29 octobre 2019, sous la pression d'un mouvement de contestation sans précédent dans l'histoire récente du pays.
Il revient donc aux affaires alors que la rue réclame des nouvelles têtes, un changement total de système depuis des mois. Son prédécesseur, Moustapha Adib, qui avait été désigné le 31 août, a jeté l'éponge un mois plus tard sans avoir pu surmonter les rivalités entre partis politiques.
Le Liban traverse une grave crise politique, économique et a été traumatisé par l'explosion du 4 août à Beyrouth, qui a mis en lumière l'incurie de la classe politique dans le pays. Depuis ce drame, les dirigeants libanais étaient sous pression de la communauté internationale, notamment de la France, pour trouver une solution de sortie de crise. Mais les partis se sont entredéchirés et beaucoup de temps a été perdu.
Pas sûr, donc, que ce retour satisfasse la population. Saad Hariri promet de son côté un « gouvernement d'experts » en accord avec « l'initiative française » et s'engage « à former un gouvernement rapidement, car le temps presse et le pays est confronté à son unique et dernière chance ».
Premier ministre trois fois en 2009-2011 puis à partir de 2016, il est le chef de file du Courant du futur, sunnite. Sa dernière expérience s'était achevée par une démission, le 29 octobre 2019, sous la pression d'un mouvement de contestation sans précédent dans l'histoire récente du pays.
Il revient donc aux affaires alors que la rue réclame des nouvelles têtes, un changement total de système depuis des mois. Son prédécesseur, Moustapha Adib, qui avait été désigné le 31 août, a jeté l'éponge un mois plus tard sans avoir pu surmonter les rivalités entre partis politiques.
Le Liban traverse une grave crise politique, économique et a été traumatisé par l'explosion du 4 août à Beyrouth, qui a mis en lumière l'incurie de la classe politique dans le pays. Depuis ce drame, les dirigeants libanais étaient sous pression de la communauté internationale, notamment de la France, pour trouver une solution de sortie de crise. Mais les partis se sont entredéchirés et beaucoup de temps a été perdu.
Pas sûr, donc, que ce retour satisfasse la population. Saad Hariri promet de son côté un « gouvernement d'experts » en accord avec « l'initiative française » et s'engage « à former un gouvernement rapidement, car le temps presse et le pays est confronté à son unique et dernière chance ».
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