À leur retour, les deux otages ont remercié la France et le Niger, raconte Gaëlle Laleix, du service Afrique de RFI. Les États-Unis, quant à eux, ont exprimé leur gratitude vis-à-vis de Niamey pour « avoir permis le retour à la maison » de Jeffrey Woodke, a déclaré Jake Sullivan, le conseiller américain à la sécurité nationale. Un grand secret entoure les conditions de libération des deux otages. L’implication de l’État nigérien dans des négociations ne fait en revanche plus de doutes. Une dizaine de jours avant la libération d’Olivier Dubois, le chef d’état-major de l’armée nigérienne est arrivé à Bamako où il a été reçu par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, écrit notre correspondant régional, Serge Daniel. Le haut gradé nigérien est officiellement venu parler des problèmes de sécurité entre les deux pays qui ont une frontière commune. Le sort du journaliste a-t-il été évoqué discrètement ?
Accélérer les démarches
La certitude, c'est que, au fur à mesure que les relations entre le gouvernement français et les militaires maliens se dégradaient, les négociations avec les ravisseurs d’Olivier Dubois n’avançaient plus vraiment. Paris a donc sollicité Niamey pour accélérer les démarches. Mais les deux hommes kidnappés étant sur le territoire malien, il a fallu la coopération des « hommes de terrain ». On parle de plus en plus d’un médiateur connu de la région malienne de Kidal. Il aurait joué un rôle central entre les autorités nigériennes et les jihadistes.
Depuis février 2022, les autorités ont amorcé des discussions avec des groupes terroristes. Un premier succès a été rencontré en août, avec la libération d’une religieuse américaine, Sœur Suellen Tennyson. Des sources proches du dossier avaient alors assuré à RFI qu’aucune rançon n’avait été payée. Un membre d’un groupe armé avait en revanche été libéré.
La visite d'Antony Blinken
Le paiement d’une rançon pour la libération d’Olivier Dubois et Jeffrey Woodke « semble un scénario bien éloigné de la vérité » confie un conseiller de la présidence nigérienne. La fin de leur captivité intervient quelques jours après la visite à Niamey du secrétaire d’État américain, Anthony Blinken. Preuve tangible d’un solide partenariat.
Accélérer les démarches
La certitude, c'est que, au fur à mesure que les relations entre le gouvernement français et les militaires maliens se dégradaient, les négociations avec les ravisseurs d’Olivier Dubois n’avançaient plus vraiment. Paris a donc sollicité Niamey pour accélérer les démarches. Mais les deux hommes kidnappés étant sur le territoire malien, il a fallu la coopération des « hommes de terrain ». On parle de plus en plus d’un médiateur connu de la région malienne de Kidal. Il aurait joué un rôle central entre les autorités nigériennes et les jihadistes.
Depuis février 2022, les autorités ont amorcé des discussions avec des groupes terroristes. Un premier succès a été rencontré en août, avec la libération d’une religieuse américaine, Sœur Suellen Tennyson. Des sources proches du dossier avaient alors assuré à RFI qu’aucune rançon n’avait été payée. Un membre d’un groupe armé avait en revanche été libéré.
La visite d'Antony Blinken
Le paiement d’une rançon pour la libération d’Olivier Dubois et Jeffrey Woodke « semble un scénario bien éloigné de la vérité » confie un conseiller de la présidence nigérienne. La fin de leur captivité intervient quelques jours après la visite à Niamey du secrétaire d’État américain, Anthony Blinken. Preuve tangible d’un solide partenariat.
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