
Le scientifique iranien Majid Tahéri est retourné, lundi 8 juin, en Iran, après sa libération de prison aux États-Unis la semaine passée dans le cadre d'un échange de détenu, a rapporté l'agence semi-officielle Isna.
Majid Tahéri a été accueilli à l'aéroport international Imam Khomeini de Téhéran par le vice-ministre des Affaires étrangères Hossein Jabéri Ansari, a indiqué Isna, qui a publié une photo des deux hommes s'adressant aux journalistes.
Le scientifique qui était détenu depuis seize mois par Washington, a été libéré jeudi, Téhéran a libéré de son côté Michael White, un ex-militaire de la marine américaine. "J'espère voir la libération [d'autres Iraniens emprisonnés à l'étranger] dans un proche avenir", a déclaré Hossein Jabéri Ansari, ajoutant que son ministère ferait de son mieux pour y aboutir.
Majid Tahéri se dit innocent
Majid Tahéri qui s'est présenté comme "médecin iranien" avait été accusé par Washington d'avoir violé les sanctions américaines en envoyant un article technique en Iran. En décembre, il avait plaidé coupable d'avoir enfreint les obligations de déclaration financière en déposant 277 344 dollars dans une banque, se présentant à plusieurs reprises avec de l'argent liquide, selon des documents judiciaires.
Lundi, il a rejeté les accusations contre lui les qualifiant d'"injustes et fausses", selon l'agence Fars. "J'aidais l'Université de Téhéran à développer un vaccin contre le cancer, en particulier pour les femmes", a-t-il assuré.
Ce nouveau rapatriement de prisonnier iranien par Washington intervient quelques jours après celui de Cyrous Asgari, qui a eu lieu le 2 juin. Cet autre scientifique iranien, détenu plusieurs années aux États-Unis sur des accusations de vol de secrets industriels, avait finalement été acquitté en novembre 2019 mais il était resté emprisonné.
Plusieurs arrestations ou condamnations d'Iraniens ont eu lieu aux États-Unis depuis que le président américain Donald Trump a dénoncé en 2018 l'accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et rétabli de lourdes sanctions contre Téhéran.
L'Iran, qui détient au moins cinq américains, a récemment appelé à un échange global de prisonniers avec les États-Unis, qui détiennent quatorze Iraniens, selon une liste compilée par l'AFP à partir de communiqués officiels et informations de presse.
Majid Tahéri a été accueilli à l'aéroport international Imam Khomeini de Téhéran par le vice-ministre des Affaires étrangères Hossein Jabéri Ansari, a indiqué Isna, qui a publié une photo des deux hommes s'adressant aux journalistes.
Le scientifique qui était détenu depuis seize mois par Washington, a été libéré jeudi, Téhéran a libéré de son côté Michael White, un ex-militaire de la marine américaine. "J'espère voir la libération [d'autres Iraniens emprisonnés à l'étranger] dans un proche avenir", a déclaré Hossein Jabéri Ansari, ajoutant que son ministère ferait de son mieux pour y aboutir.
Majid Tahéri se dit innocent
Majid Tahéri qui s'est présenté comme "médecin iranien" avait été accusé par Washington d'avoir violé les sanctions américaines en envoyant un article technique en Iran. En décembre, il avait plaidé coupable d'avoir enfreint les obligations de déclaration financière en déposant 277 344 dollars dans une banque, se présentant à plusieurs reprises avec de l'argent liquide, selon des documents judiciaires.
Lundi, il a rejeté les accusations contre lui les qualifiant d'"injustes et fausses", selon l'agence Fars. "J'aidais l'Université de Téhéran à développer un vaccin contre le cancer, en particulier pour les femmes", a-t-il assuré.
Ce nouveau rapatriement de prisonnier iranien par Washington intervient quelques jours après celui de Cyrous Asgari, qui a eu lieu le 2 juin. Cet autre scientifique iranien, détenu plusieurs années aux États-Unis sur des accusations de vol de secrets industriels, avait finalement été acquitté en novembre 2019 mais il était resté emprisonné.
Plusieurs arrestations ou condamnations d'Iraniens ont eu lieu aux États-Unis depuis que le président américain Donald Trump a dénoncé en 2018 l'accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et rétabli de lourdes sanctions contre Téhéran.
L'Iran, qui détient au moins cinq américains, a récemment appelé à un échange global de prisonniers avec les États-Unis, qui détiennent quatorze Iraniens, selon une liste compilée par l'AFP à partir de communiqués officiels et informations de presse.
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