La marche organisée par le collectif "Unis pour le Cameroun" aura lieu sur le boulevard du 20 mai en plein centre-ville de la capitale politique.
Ce collectif composé de sept journalistes s’attend à près de 50.000 Camerounais qui viendront dire "Non à Boko haram au Cameroun".
"Nous voulons par cette marche démontrer au monde que le Cameroun n’attend pas tout de la communauté internationale mais qu’en interne le pays est déjà mobilisé", a déclaré Eric Benjamin Lamère, journaliste à la Cameroon radion television (média d’Etat), face à la presse à Yaoundé.
Les organisateurs ont assuré que "toutes les formalités administratives ont été remplies" pour rendre effective cette marche à Yaoundé où à plusieurs reprises ce genre d’évènement a déjà reçu le refus des autorités.
Au-delà-la de cette marche, a ajouté M. Lamère, ce moment doit "marquer le début de l’éveil citoyen camerounais qui semble avoir pris quelques canif".
A la question des journalistes qui ont voulu savoir quel homme politique se cacherait derrière cette marche, les organisateurs ont indiqué que cette initiative est totalement "citoyenne".
"Cette marche est un engagement totalement bénévole. Les gens viendront comme des citoyens. La marche n’est pas une arène politique", a précisé Polycarpe Essomba, correspondant de Radio France internationale (RFI) au Cameroun.
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