La situation du paludisme reste inquiétante au Sénégal, rapporte « L’Observateur ». Les chiffres avancés par Dr Doudou Sène, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), témoignent de la gravité de la situation. A en croire ce dernier, depuis 2020, le pays assiste à une certaine recrudescence des cas, notamment dans la capitale à Dakar où il y a beaucoup de décès.
« L'année dernière, nous avons eu environ 360 décès. Depuis 2020, nous sentons une recrudescence des cas au Sénégal. Un seul décès est dramatique. Parce que c'est une maladie qui peut être évitée et peut être traitée. Pour moi, c'est inadmissible que quelqu'un puisse mourir de paludisme, notamment dans la région de Dakar où toutes les structures sont disponibles», a déploré la blouse blanche.
Par ailleurs, il a rappelé la nécessité de redoubler de vigilance pour combattre cette maladie. « Il faut encore plus d'efforts et que les populations s'approprient les stratégies qui sont mises à leur disposition par l'Etat du Sénégal», a-t-il expliqué.
Malgré tout, le Sénégal a eu des avancées très significatives dans la lutte contre le paludisme. Entre 2016 et 2020 le paludisme a reculé de pratiquement 20%, a souligné Dr Séne.
«Dans la zone de Kédougou, Tamba et Kolda, l'incidence du paludisme peut frôler parfois jusqu'à 600 pour 1000. Concernant la zone nord du pays, sur 1000 habitants, il y a à peu près moins de 5 personnes touchées par le paludisme. Et dans la zone centre, notamment Kaolack, Kaffrine et Diourbel, la prévalence reste encore à mi-chemin entre 10 et 15 pour 1000 habitants », a détaillé le coordonnateur du Pnlp.
« L'année dernière, nous avons eu environ 360 décès. Depuis 2020, nous sentons une recrudescence des cas au Sénégal. Un seul décès est dramatique. Parce que c'est une maladie qui peut être évitée et peut être traitée. Pour moi, c'est inadmissible que quelqu'un puisse mourir de paludisme, notamment dans la région de Dakar où toutes les structures sont disponibles», a déploré la blouse blanche.
Par ailleurs, il a rappelé la nécessité de redoubler de vigilance pour combattre cette maladie. « Il faut encore plus d'efforts et que les populations s'approprient les stratégies qui sont mises à leur disposition par l'Etat du Sénégal», a-t-il expliqué.
Malgré tout, le Sénégal a eu des avancées très significatives dans la lutte contre le paludisme. Entre 2016 et 2020 le paludisme a reculé de pratiquement 20%, a souligné Dr Séne.
«Dans la zone de Kédougou, Tamba et Kolda, l'incidence du paludisme peut frôler parfois jusqu'à 600 pour 1000. Concernant la zone nord du pays, sur 1000 habitants, il y a à peu près moins de 5 personnes touchées par le paludisme. Et dans la zone centre, notamment Kaolack, Kaffrine et Diourbel, la prévalence reste encore à mi-chemin entre 10 et 15 pour 1000 habitants », a détaillé le coordonnateur du Pnlp.
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