Steve Wang a perdu sa mère à bord du vol MH370. Cette jeune retraitée était passionnée de photo et de voyages. Le 8 mars 2014, elle avait fait escale à Kuala Lumpur pour revenir du Népal. Depuis la découverte du flaperon à la Réunion, Steve passe ses journées et ses nuits sur internet, le seul moyen d’être informé rapidement.
Le Pékinois de 25 ans espère que les experts identifieront formellement le vol de la Malaysia Airlines et qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle fausse piste. « On a déjà eu affaire à ce genre d’informations, comme quand on avait soi-disant entendu les signaux émis par les boîtes noires », se souvient-il. « Jusqu’à maintenant, même si la Malaisie dit que c’est sûr à 99 %, rien ne permet de dire qu’il s’agit bien du MH370. Donc cette fois, j’ai décidé d’attendre la confirmation officielle », poursuit-il.
Quand on lui demande si cela le rassure que ces analyses soient menées en France, il répond que oui. « Cela me rassure parce que depuis le début, on ne fait pas confiance au gouvernement malaisien. Cela fait longtemps qu’on demande qu’un autre pays, indépendant, fasse partie de l’enquête », explique-t-il. Entre les erreurs des Malaisiens et le silence des autorités chinoises, les familles des passagers s’en remettent donc aux enquêteurs français. Mais Steve Wang tempère les espoirs : « Ce n’est pas parce qu’on retrouve un bout d’aile, que l’on pourra facilement trouver l’avion. »
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