Il est 16h (heure locale) quand Andry Rajoelina fend la foule au milieu des allées du palais des Sports, acclamé par des partisans vêtus de tenues orangées, la couleur de l’actuel chef de l’État. Après une série de chants évangéliques, le showman Rajoelina monte sur scène : « Mesdames et messieurs, prenez place ! Ce jour est un moment historique pour notre pays ! ». Pendant 1h30, Andry Rajoelina va alors dresser un portrait dithyrambique de ses quatre années et huit mois passés à la tête du pays. Et lister presque une à une ses réalisations, projections de photos à l’appui.
« Même à l’étranger, nos infrastructures sont célèbres ! »
« Beaucoup se plaignent du secteur de l’éducation. Ah bon ? », fait-il mine de s’indigner. « J’ai construit 4 198 salles de classes, 209 écoles partout sur l’île et neuf universités. D’autres se plaignent de la santé. Demandez aux anciens présidents combien ont-ils construits de CHU entre l’indépendance et 2019 ? Quinze ! Moi, depuis que je suis au pouvoir : vingt-huit, mesdames et messieurs ! C’est la première fois à Madagascar, qu’un président n’arrive pas inaugurer toutes les infrastructures, tellement il y en a ! Même à l’étranger, nos infrastructures sont célèbres ! », s’exclame-t-il.
La foule se met alors à hurler des « merci président ! ». « Voulez-vous que l’on refasse du chemin ensemble ? », questionne Andry Rajoelina, « oui ! », répond-elle. Le président annonce alors enfin : « Pour la victoire, vous êtes prêts ? Allons-y ensemble pour sauver notre chère île !! »
L'ambiance à la fête
L’ambiance était ainsi à la fête. Une fête qu’Andry Rajoelina n’est pas venu troubler en abordant les sujets hautement sensibles de ces dernières semaines, à commencer par les révélations de sa naturalisation française soigneusement cachée, qui pourrait selon certaines interprétations des textes de loi – fortement mises en avant par l’opposition - lui faire perdre sa nationalité malgache et l’empêcher de se porter candidat à une élection.
« Même à l’étranger, nos infrastructures sont célèbres ! »
« Beaucoup se plaignent du secteur de l’éducation. Ah bon ? », fait-il mine de s’indigner. « J’ai construit 4 198 salles de classes, 209 écoles partout sur l’île et neuf universités. D’autres se plaignent de la santé. Demandez aux anciens présidents combien ont-ils construits de CHU entre l’indépendance et 2019 ? Quinze ! Moi, depuis que je suis au pouvoir : vingt-huit, mesdames et messieurs ! C’est la première fois à Madagascar, qu’un président n’arrive pas inaugurer toutes les infrastructures, tellement il y en a ! Même à l’étranger, nos infrastructures sont célèbres ! », s’exclame-t-il.
La foule se met alors à hurler des « merci président ! ». « Voulez-vous que l’on refasse du chemin ensemble ? », questionne Andry Rajoelina, « oui ! », répond-elle. Le président annonce alors enfin : « Pour la victoire, vous êtes prêts ? Allons-y ensemble pour sauver notre chère île !! »
L'ambiance à la fête
L’ambiance était ainsi à la fête. Une fête qu’Andry Rajoelina n’est pas venu troubler en abordant les sujets hautement sensibles de ces dernières semaines, à commencer par les révélations de sa naturalisation française soigneusement cachée, qui pourrait selon certaines interprétations des textes de loi – fortement mises en avant par l’opposition - lui faire perdre sa nationalité malgache et l’empêcher de se porter candidat à une élection.
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