Andry Rajoelina quitte le processus de réconciliation nationale. Son porte-parole l'a annoncé officiellement. L'ancien président de transition ne participera plus aux réunions dirigées par le FFKM, le Conseil des églises chrétiennes. Andry Rajoelina réclame une « vraie » réconciliation. Son porte-parole dénonce le décalage entre les intentions formulées durant les négociations et les actions réalisées.
Il évoque aussi la destitution du bureau de l'Assemblée nationale qui était acquis à sa cause, et la nomination récente du Premier ministre. Une nomination qui est contestée par le camp Rajoelina. Selon le porte-parole, ces événements sont « contraires à l'esprit de réconciliation ».
Andry Rajoelina jette donc l'éponge, mais « le processus est toujours en marche » assure le pasteur Lala Rasendrahasina du FFKM. « Les chefs d'Etat ne sont que des entités parmi d'autres », affirme-t-il, alors qu'Albert Zafy, un autre ancien président a aussi quitté les discussions. Les cinq présidents ne se sont donc pas réconciliés, mais le Conseil des Eglises veut passer à l'étape suivante : la tenue de réunions élargies dans tout le pays pour une grande réconciliation régionale et nationale.
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