Le Sefafi dénonce l’inaction du pouvoir. D’abord dans le rétablissement de l’Etat de droit: : la nouvelle Constitution n’est pas entièrement appliquée. Elle prévoyait la mise en place de plusieurs instances qui n’ont toujours pas vu le jour comme le Sénat, la Haute cour de justice ou encore le Haut conseil de la défense nationale. Le mandat des maires a expiré depuis trois ans. La Cour des comptes ne fonctionne pas comme il faut.
L’application de la loi, a fortiori, de la Loi fondamentale, était pourtant la priorité du président de la République au début de son mandat. Mais « l’attention semble plutôt tournée vers la consolidation du pouvoir du nouveau parti présidentiel HVM », avance le Sefafi.
Le spectre d'une nouvelle crise politique
Le Sefafi dénonce aussi l'inaction du pouvoir dans la relance de l’économie. Le gouvernement a bien publié un document de politique générale, mais selon l'observatoire, il a été concocté « à la va-vite et à la légère », et ne contient « aucune méthodologie ni calendrier ».
L’organisation dénonce le « manque de compétence », « manque de sérieux de l’exécutif ». Les mots sont durs car « la situation est très grave », explique Ralison Andriamandranto, coordonnateur du Sefafi. Dans ces conditions, il craint l’apparition d’une nouvelle crise politique. « Il faut, selon lui, que le président de la République ait le courage politique de désamorcer les différentes bombes à retardement ».
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