À Madagascar, la société civile s'inquiète de l'arrivée tardive de la loi de finances rectificatives à l'Assemblée nationale, toujours en cours d'examen au niveau du gouvernement, selon le communiqué du dernier conseil des ministres. Alors qu’elle doit passer devant la chambre basse d’ici le 3 juin.
Opacité
L'utilisation des fonds alloués à la lutte contre le Covid-19 et les passations de marchés dans ce cadre restent « opaques », dénonce un communiqué signé par une dizaine de plate-formes de la société civile.
La loi de finances rectificatives qui devrait permettre de faire la lumière sur ces zones d'ombre est donc attendue de pied ferme, explique Hony Radert, responsable de la sous-commission Finances publiques au sein du mouvement Rohy. « C'est un projet de loi essentiel. Nous voulons savoir d'abord à combien s'élèvent les fonds prévus pour la lutte contre le Covid-19 et où vont aller ces allocations, souligne-t-il. On est aujourd'hui dans un système de marchés de gré à gré donc il y a beaucoup plus de risques de corruption. On craint qu'on n'ait pas le temps de débattre du projet de loi de finances rectificatives. Le vote au niveau de l'Assemblée nationale a toujours été assez rapide et donc pas forcément avec des débats de fond qui soulèvent le problème de l'opportunité des dépenses qui sont prévues par le gouvernement. »
Contactée par RFI, la présidente de la chambre basse, Christine Razanamahasoa, indique que la date du 3 juin pour la présentation, suivie de l'adoption du projet de loi en séance plénière, sera maintenue. Pour l'heure, des parties du texte validées par le gouvernement sont en cours d'examen au niveau de la commission des Finances et du Budget de l'Assemblée nationale, précise-t-elle.
Opacité
L'utilisation des fonds alloués à la lutte contre le Covid-19 et les passations de marchés dans ce cadre restent « opaques », dénonce un communiqué signé par une dizaine de plate-formes de la société civile.
La loi de finances rectificatives qui devrait permettre de faire la lumière sur ces zones d'ombre est donc attendue de pied ferme, explique Hony Radert, responsable de la sous-commission Finances publiques au sein du mouvement Rohy. « C'est un projet de loi essentiel. Nous voulons savoir d'abord à combien s'élèvent les fonds prévus pour la lutte contre le Covid-19 et où vont aller ces allocations, souligne-t-il. On est aujourd'hui dans un système de marchés de gré à gré donc il y a beaucoup plus de risques de corruption. On craint qu'on n'ait pas le temps de débattre du projet de loi de finances rectificatives. Le vote au niveau de l'Assemblée nationale a toujours été assez rapide et donc pas forcément avec des débats de fond qui soulèvent le problème de l'opportunité des dépenses qui sont prévues par le gouvernement. »
Contactée par RFI, la présidente de la chambre basse, Christine Razanamahasoa, indique que la date du 3 juin pour la présentation, suivie de l'adoption du projet de loi en séance plénière, sera maintenue. Pour l'heure, des parties du texte validées par le gouvernement sont en cours d'examen au niveau de la commission des Finances et du Budget de l'Assemblée nationale, précise-t-elle.
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